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La hausse des prix des hydrocarbures fait gonfler l’inflation tout en renforçant la Russie. Deux raisons qui encouragent les Etats-Unis à militer pour que les prix soient plafonnés. « Les États-Unis discutent avec leurs alliés pour restreindre davantage les revenus pétroliers de la Russie en plafonnant le prix de son pétrole brut, a déclaré lundi la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, lors d'une visite au Canada. «Nous continuons à avoir des conversations productives avec nos partenaires et alliés dans le monde entier sur la manière de restreindre davantage les revenus énergétiques de la Russie, tout en en évitant les effets collatéraux sur l'économie mondiale», a déclaré Janet Yellen lors d'une conférence de presse », nous apprend l’Agence France presse.
La course folle des prix du gaz et du pétrole représente en effet une double formule perdante pour les pays importateurs, et seule la Russie s’en sort avec des revenus stabilisés malgré la guerre et les sanctions, voire même augmentés. Une situation qui est aussi très défavorable pour les pays en croissance et non producteurs d’hydrocarbures qui voient leur facture exploser dans ce domaine, ajoutant encore au phénomène global d’inflation dopé par la hausse des prix du transport.
« Janet Yellen s'est rendue au Canada pour établir une stratégie avec la vice-Première ministre locale Chrystia Freeland sur la manière dont les deux pays continueront à s'attaquer à la crise ukrainienne, à lutter contre l'inflation galopante, à renforcer les chaînes d'approvisionnement mondiales et à sécuriser les minéraux critiques. Toutes deux ont convenu que la gestion de l'inflation relevait essentiellement des banques centrales, mais ont estimé que les gouvernements pouvaient éventuellement adopter des mesures ciblées afin de soulager les Américains et les Canadiens confrontés à des problèmes de pouvoir d'achat, notamment sur l'alimentation et le carburant » ajoute la dépêche de l’AFP, sans préciser que d’intenses négociations avec les pays exportateurs allaient être nécessaires.
La course folle des prix du gaz et du pétrole représente en effet une double formule perdante pour les pays importateurs, et seule la Russie s’en sort avec des revenus stabilisés malgré la guerre et les sanctions, voire même augmentés. Une situation qui est aussi très défavorable pour les pays en croissance et non producteurs d’hydrocarbures qui voient leur facture exploser dans ce domaine, ajoutant encore au phénomène global d’inflation dopé par la hausse des prix du transport.
« Janet Yellen s'est rendue au Canada pour établir une stratégie avec la vice-Première ministre locale Chrystia Freeland sur la manière dont les deux pays continueront à s'attaquer à la crise ukrainienne, à lutter contre l'inflation galopante, à renforcer les chaînes d'approvisionnement mondiales et à sécuriser les minéraux critiques. Toutes deux ont convenu que la gestion de l'inflation relevait essentiellement des banques centrales, mais ont estimé que les gouvernements pouvaient éventuellement adopter des mesures ciblées afin de soulager les Américains et les Canadiens confrontés à des problèmes de pouvoir d'achat, notamment sur l'alimentation et le carburant » ajoute la dépêche de l’AFP, sans préciser que d’intenses négociations avec les pays exportateurs allaient être nécessaires.