Lifestyle

Le voyage selon Fendi


Béatrix Foisil-Penther
Vendredi 23 Mai 2014




Avec des bagages pour aller au bout du monde, et des fourrures pour toutes les saisons, la marque italienne Fendi, c’est un peu l’invitation au voyage.


Fendi AH 2014-2015
Dépaysement. Cela pourrait être le maître-mot chez Fendi cette saison. Si la marque italienne est implantée à Rome depuis 1925, ses projets dépassent l’horizon italien. La collection prochaine, Automne-Hiver 2014-2015, imaginée par le Kaiser Karl Lagerfeld, la tête pensante de la griffe, pour le prêt-à-porter, et la fourrure femme, c’est un peu l’Orient-Express, mais renouvelé à l'heure du monde global. Pour se faire, une travel fur a été imaginée, ou la fourrure nomade à emporter là où le vent mène les femmes élégantes.

Poids-plume donc, le vison est travaillé de façon aérienne. Il peut être glissé dans un sac maison, et sorti à la moindre sensation de fraîcheur, confortable comme une doudoune. Ça c’est le luxe ultime. Fendi, connu dès le début pour ses fourrures, ne les a jamais abandonnées. Elles figurent toujours en bonne place dans les collections. Depuis peu, les femmes en veulent aussi l’été. Du coup, elles sont fines, presque comme une seconde peau, pas encombrantes, parfaites pour voyager. La pièce idéale pour embarquer sur un long-courrier et sillonner la planète.

Si la fourrure est travaillée à Rome, avec un savoir-faire qui a fait la réputation de la maison, dans un atelier qui n’a pas son pareil, les pièces parcourent ensuite le monde. Dans cet esprit bourlingueur chic, bien sûr, la maison a prévu de sortir, l’année prochaine, une gamme de bagages pratiques, clin d’œil aux débuts, quand Fendi était aussi malletier. La différence aujourd’hui, c’est que l’on voyage léger, dense, et que tout doit être parfaitement pensé pour faire entrer dans une petite valise à roulettes, le maximum d’affaires.

À l’image de Louis Vuitton, Fendi est également une marque de mode et de maroquinerie faisant partie du groupe LVMH. Fendi, c’est un peu l’invitation au voyage, mais plus en transatlantique. Aujourd’hui, la mondialisation est passée par là, et les jet-setteuses prennent l’avion comme nous le métro : un jour New-York, un jour Londres, un jour Sao Paulo, mais avec de petits trolleys compacts dans lesquels on peut glisser sa fourrure de voyage.



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