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Moins on mange de viande, plus on mange de soja. C’est entre autres pour cette raison que sa consommation a explosé ces dernières années. Avec une hausse de 50% observées en trois ans en 2017, la pratique ne semble par reculer depuis. Une tendance d’autant plus surprenante que le soja suscite de nombreuses questions.
Sur le site spécialisé The Conversation quatre chercheuses publient un article très complet sur les risques et les bienfaits du soja.
« Les estrogènes jouent un rôle important dans de nombreux tissus et organes, notamment les seins. En se fixant sur leurs récepteurs, les phyto-estrogènes peuvent perturber le fonctionnement des cellules, jouant un rôle inhibiteur ou activateur selon l’organe où ils se fixent et leur concentration. Si la plupart des végétaux contiennent naturellement de faibles quantités de phyto-estrogènes, ceux-ci sont présents en abondance dans le soja et les aliments dérivés. Cette teneur est cependant très variable d’un aliment à l’autre et entre les différentes familles de produits au soja disponibles sur le marché.Par ailleurs, la façon dont est préparé le soja influe sur la teneur en phyto-estrogènes » écrivent-elles. Montrant ainsi un problème éminemment complexe.
Car si certaines études soulignent les effets négatifs, d’autres à l’inverse se focalisent sur les effets vertueux. « Des études menées en Asie ont observé un risque plus faible de cancer du sein chez les femmes ayant une alimentation traditionnelle asiatique, riche en soja. Toutefois, l’éventuel bénéfice pour la prévention des cancers du sein n’est pas confirmé par les grandes études de cohorte menées en Europe ou en Amérique du Nord. Actuellement, un rapport d’expertise collective international publié en 2018 conclut que la relation entre soja et cancer du sein n’est pas prouvée. Concernant les compléments alimentaires à base de soja, une étude de cohorte française a observé une association entre la consommation de ces compléments et une augmentation du risque de cancer du sein non sensible aux hormones, qui est de moins bon pronostic. Cette étude suggère aussi un risque plus élevé de cancer du sein, associé aux compléments au soja, chez les femmes qui ont déjà des cas de cancers du sein dans leur famille », appuient les auteurs.
Lire ici l’article sur « les relations ambigues » entre le soja et le cancer du sein sur le site The Conversation
Sur le site spécialisé The Conversation quatre chercheuses publient un article très complet sur les risques et les bienfaits du soja.
« Les estrogènes jouent un rôle important dans de nombreux tissus et organes, notamment les seins. En se fixant sur leurs récepteurs, les phyto-estrogènes peuvent perturber le fonctionnement des cellules, jouant un rôle inhibiteur ou activateur selon l’organe où ils se fixent et leur concentration. Si la plupart des végétaux contiennent naturellement de faibles quantités de phyto-estrogènes, ceux-ci sont présents en abondance dans le soja et les aliments dérivés. Cette teneur est cependant très variable d’un aliment à l’autre et entre les différentes familles de produits au soja disponibles sur le marché.Par ailleurs, la façon dont est préparé le soja influe sur la teneur en phyto-estrogènes » écrivent-elles. Montrant ainsi un problème éminemment complexe.
Car si certaines études soulignent les effets négatifs, d’autres à l’inverse se focalisent sur les effets vertueux. « Des études menées en Asie ont observé un risque plus faible de cancer du sein chez les femmes ayant une alimentation traditionnelle asiatique, riche en soja. Toutefois, l’éventuel bénéfice pour la prévention des cancers du sein n’est pas confirmé par les grandes études de cohorte menées en Europe ou en Amérique du Nord. Actuellement, un rapport d’expertise collective international publié en 2018 conclut que la relation entre soja et cancer du sein n’est pas prouvée. Concernant les compléments alimentaires à base de soja, une étude de cohorte française a observé une association entre la consommation de ces compléments et une augmentation du risque de cancer du sein non sensible aux hormones, qui est de moins bon pronostic. Cette étude suggère aussi un risque plus élevé de cancer du sein, associé aux compléments au soja, chez les femmes qui ont déjà des cas de cancers du sein dans leur famille », appuient les auteurs.
Lire ici l’article sur « les relations ambigues » entre le soja et le cancer du sein sur le site The Conversation