Drôle d’époque. En 2015, il semblerait que les fesses, soient une des parties du corps les plus appréciées, les plus montrées. Un exemple de taille : le popotin rebondi de la star de télé-réalité Kim Kardashian photographié par Jean-Paul Goude pour le magazine Paper. Certaines parties du corps seraient fétichisées, comme le postérieur de Kim Kardashian, assuré… 25 millions d’euros ! Pour le sociologue Jean-Claude Kaufmann, ces postérieurs XL prendrait le contrepied de l’idéal de minceur : « Il y a une contre-offensive des rondeurs, et la fesse ronde est l’emblème de cette contestation », dit-il dans La Guerre des fesses, rapporte Le Figaro.
Mais il n’y a pas que les fesses. Même si ces dernières, si possible appartenant à des « stars » sont ultra prisées. Avec des comptes Instagram dédiés et clic clac sous toutes les coutures. Un peu comme si les fesses en 2015 étaient les nouveaux seins. Glissement ou vrai trouble, à vouloir ainsi mettre en avant une partie du corps, à la dissocier du reste, à la considérer comme un accessoire de mode, au même titre qu’une paire de chaussures ou d’un it-bag ? On est en droit de se poser la question. Aujourd’hui, l’anatomie est souvent présentée de façon fractionnée. Ainsi, les peoples font assurer la partie de leur corps pour lesquelles elles sont célèbres : fessier donc, mais aussi jambes (la chanteuse américaine Taylor Swift a fait assurer les siennes 45 millions d’euros), sourire, poitrine… Puzzle.
Pour faire d’une partie du corps un objet fétiche, certaines femmes ont recours à la chirurgie esthétique. Il s’agit de modifier, de trafiquer une partie du corps, pour en faire une « œuvre » idéale. Ainsi, toutes les dérives et customisations sont permises : à coup de prothèses, j’accentue mes fesses pour avoir celles de Kim Kardashian, je transforme mes sourcils pour avoir ceux de Cara Delevingne... Autre tendance engendrée par le mannequin britannique et ses sourcils bien fournis. Le Figaro cite le philosophe Jean Baudrillard. Dans les années 70, il déclarait déjà : « Le corps est notre plus bel objet de consommation. » Mais sous couvert de « décomplexion » de zéro complexe, n’est-on pas en train de récolter l’inverse ? Ces canons de beautés atypiques qui fleurissent sur la Toile, ces parties du corps mises en avant, c’est peut-être aussi le moyen de complexer beaucoup de femmes ? La tendance est au contrôle de soi mais aussi de son propre corps. Cela revient à maîtriser son apparence. Mais la quête de la perfection n’est-elle pas veine ? Inquiétante dans tous les cas.
La Guerre des fesses, Jean-Claude Kaufmann, (JC Lattès).
Mais il n’y a pas que les fesses. Même si ces dernières, si possible appartenant à des « stars » sont ultra prisées. Avec des comptes Instagram dédiés et clic clac sous toutes les coutures. Un peu comme si les fesses en 2015 étaient les nouveaux seins. Glissement ou vrai trouble, à vouloir ainsi mettre en avant une partie du corps, à la dissocier du reste, à la considérer comme un accessoire de mode, au même titre qu’une paire de chaussures ou d’un it-bag ? On est en droit de se poser la question. Aujourd’hui, l’anatomie est souvent présentée de façon fractionnée. Ainsi, les peoples font assurer la partie de leur corps pour lesquelles elles sont célèbres : fessier donc, mais aussi jambes (la chanteuse américaine Taylor Swift a fait assurer les siennes 45 millions d’euros), sourire, poitrine… Puzzle.
Pour faire d’une partie du corps un objet fétiche, certaines femmes ont recours à la chirurgie esthétique. Il s’agit de modifier, de trafiquer une partie du corps, pour en faire une « œuvre » idéale. Ainsi, toutes les dérives et customisations sont permises : à coup de prothèses, j’accentue mes fesses pour avoir celles de Kim Kardashian, je transforme mes sourcils pour avoir ceux de Cara Delevingne... Autre tendance engendrée par le mannequin britannique et ses sourcils bien fournis. Le Figaro cite le philosophe Jean Baudrillard. Dans les années 70, il déclarait déjà : « Le corps est notre plus bel objet de consommation. » Mais sous couvert de « décomplexion » de zéro complexe, n’est-on pas en train de récolter l’inverse ? Ces canons de beautés atypiques qui fleurissent sur la Toile, ces parties du corps mises en avant, c’est peut-être aussi le moyen de complexer beaucoup de femmes ? La tendance est au contrôle de soi mais aussi de son propre corps. Cela revient à maîtriser son apparence. Mais la quête de la perfection n’est-elle pas veine ? Inquiétante dans tous les cas.
La Guerre des fesses, Jean-Claude Kaufmann, (JC Lattès).