Photo : Food and Drug Administration
D’après son président, Jesus Pereira, la demande d’actes chirurgicaux pour des augmentations mammaires a considérablement baissé sous l’effet de la cherté des prothèses. En effet, ces dernières sont moins disponibles sur le marché vénézuélien depuis quelque temps, et leur rareté fait donc grimper leur prix.
Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, le fait que le pays s’efforce d’empêcher l’utilisation du dollar sur le marché noir à un cours beaucoup plus élevé près que le taux officiel. Pour préserver l’intégrité de la monnaie nationale, le gouvernement vénézuélien observe donc depuis 2003 un contrôle accru du respect du taux de change entre le dollar américain et le bolivar. Le dollar se faisant plus rare au Vénézuéla, la capacité du pays à importer des produits s’en trouve donc amoindrie de manière générale.
Par ailleurs, souligne Jesus Pereira, l’importation de prothèses est également soumise au contrôle du ministère de la Santé. Or cette dernière institution limite désormais l’entrée de ces produits sur le territoire national, d’après le président de la Société vénézuélienne de chirurgie plastique et reconstructive.
La situation du marché des implants n’est pas sans susciter des parallèles avec d’autres secteurs marchands, car elle révèle les possibles problèmes liés au modèle économique du Vénézuéla. Pour ce pays qui vit de l’exportation de son pétrole et de l’importation de l’écrasante majorité des produits consommés sur son territoire national, cette sensibilité à l’égard de la valeur d’une monnaie étrangère est une vulnérabilité susceptible de peser directement sur la population.
Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, le fait que le pays s’efforce d’empêcher l’utilisation du dollar sur le marché noir à un cours beaucoup plus élevé près que le taux officiel. Pour préserver l’intégrité de la monnaie nationale, le gouvernement vénézuélien observe donc depuis 2003 un contrôle accru du respect du taux de change entre le dollar américain et le bolivar. Le dollar se faisant plus rare au Vénézuéla, la capacité du pays à importer des produits s’en trouve donc amoindrie de manière générale.
Par ailleurs, souligne Jesus Pereira, l’importation de prothèses est également soumise au contrôle du ministère de la Santé. Or cette dernière institution limite désormais l’entrée de ces produits sur le territoire national, d’après le président de la Société vénézuélienne de chirurgie plastique et reconstructive.
La situation du marché des implants n’est pas sans susciter des parallèles avec d’autres secteurs marchands, car elle révèle les possibles problèmes liés au modèle économique du Vénézuéla. Pour ce pays qui vit de l’exportation de son pétrole et de l’importation de l’écrasante majorité des produits consommés sur son territoire national, cette sensibilité à l’égard de la valeur d’une monnaie étrangère est une vulnérabilité susceptible de peser directement sur la population.