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« Les conditions de la mort de Taku Sekine ne sont ni ordinaires ni accidentelles » déclarent par communiqué de presse les proches du chef cuisinier. A 39 ans, cette célébrité du monde de la cuisine s’est suicidée mardi 29 septembre. Ancien de chez Alain Ducasse puis Hélène Darroze, le Japonais s’était impose en France comme une valeur montante de la gastronomie française avec ses restaurants Dersou et Le Cheval d’or.
Sa mort intervient alors qu’une certaine presse avait relayé une accusation de violences sexuelles de la part d’une présumée victime de tentatives d’agressions. Pour sa famille, Sekine a été « emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé –, avec une récurrence s’apparentant à un véritable acharnement. Certains acteurs, notamment de la presse, ont sciemment, en quelques semaines et en l’absence totale de plainte, ruiné la réputation de Taku Sekine. »
L’affaire est dramatique car – sans présumer du fond – elle montre le tournant gravissime que peuvent prendre les dénonciations publiques d’agression sexuelle. D’autant que dans ce cas précis, la victime présumée a raconté une scène qui, si elle est exacte, n’était pas prescrite et impliquait l’intervention d’un témoin (qui, d’après elle est intervenu pour éviter un viol). « La jeune femme n’avait pas porté plainte, évoquant une mauvaise expérience dans un commissariat, à la suite d’un cambriolage, quelques mois avant la nuit du 8 janvier 2019. Elle fait mention également de rumeurs de dix témoignages de femmes qui auraient été agressées par le même chef, sans pour autant les étayer. Après avoir évoqué sa dépression consécutive à cet épisode, elle écrivait, dans son long texte rédigé en anglais : « J’avais 25 ans quand cela est arrivé, tu en avais 38. » » rapporte Le Monde.
Les réactions se sont ensuite multipliées des magazines spécialisés. Fou de pâtisserie a ainsi annoncé qu’elle ne participerait plus aux événements du chef, sans le nommer, et de ne plus manger dans ses restaurants, tout en parlant de « travail de la justice et ce qu’il reste de la présomption d’innocence », alors que la justice n’était pas saisie...
Finalement au début du mois, le site gastronomique Atabula a publié son nom. En réponse à l’annonce du suicide, le site a publié un nouvel article pour justifier sa démarche. « La mort de Taku Sekine est dramatique. Pour sa famille et ses proches avant tout, pour toute une profession qui pleure la disparition d’un jeune chef qui incarnait la nouvelle génération. Les réactions sont à la hauteur de la tragédie, brutales. Il n’y aura malheureusement pas de procès Taku Sekine. Il faut le regretter » conclue l’article.
Sa mort intervient alors qu’une certaine presse avait relayé une accusation de violences sexuelles de la part d’une présumée victime de tentatives d’agressions. Pour sa famille, Sekine a été « emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé –, avec une récurrence s’apparentant à un véritable acharnement. Certains acteurs, notamment de la presse, ont sciemment, en quelques semaines et en l’absence totale de plainte, ruiné la réputation de Taku Sekine. »
L’affaire est dramatique car – sans présumer du fond – elle montre le tournant gravissime que peuvent prendre les dénonciations publiques d’agression sexuelle. D’autant que dans ce cas précis, la victime présumée a raconté une scène qui, si elle est exacte, n’était pas prescrite et impliquait l’intervention d’un témoin (qui, d’après elle est intervenu pour éviter un viol). « La jeune femme n’avait pas porté plainte, évoquant une mauvaise expérience dans un commissariat, à la suite d’un cambriolage, quelques mois avant la nuit du 8 janvier 2019. Elle fait mention également de rumeurs de dix témoignages de femmes qui auraient été agressées par le même chef, sans pour autant les étayer. Après avoir évoqué sa dépression consécutive à cet épisode, elle écrivait, dans son long texte rédigé en anglais : « J’avais 25 ans quand cela est arrivé, tu en avais 38. » » rapporte Le Monde.
Les réactions se sont ensuite multipliées des magazines spécialisés. Fou de pâtisserie a ainsi annoncé qu’elle ne participerait plus aux événements du chef, sans le nommer, et de ne plus manger dans ses restaurants, tout en parlant de « travail de la justice et ce qu’il reste de la présomption d’innocence », alors que la justice n’était pas saisie...
Finalement au début du mois, le site gastronomique Atabula a publié son nom. En réponse à l’annonce du suicide, le site a publié un nouvel article pour justifier sa démarche. « La mort de Taku Sekine est dramatique. Pour sa famille et ses proches avant tout, pour toute une profession qui pleure la disparition d’un jeune chef qui incarnait la nouvelle génération. Les réactions sont à la hauteur de la tragédie, brutales. Il n’y aura malheureusement pas de procès Taku Sekine. Il faut le regretter » conclue l’article.