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« Le Plafond de mère » la campagne anti sexisme de la CGT


Clarisse Rosius
Lundi 3 Octobre 2016




Le syndicat vient de lancer une campagne nationale de dénonciation du sexisme en entreprise. Appelée « le plafond de mère », l’opération vise à dénoncer la discrimination contre les femmes dans les milieux professionnels.


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#viedemère, c’est avec ce mot clé pour les réseaux sociaux que la CGT veut marquer les esprits et faire connaitre la campagne lancée lundi 3 octobre. La principale raison de cette discrimination proviendrait de la vie de famille, avec en première explication la maternité. « Et pour Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'Ugict-CGT, et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe, l'origine de ces "discriminations" réside dans la maternité, "réelle et supposée". Un phénomène qu'elles nomment le "plafond de mère" » écrit le magazine L’Express.

Les deux femmes, responsables de la campagne pour le syndicat expliquent que « L'exercice des responsabilités professionnelles ne s'imaginant pas en dehors du culte du présentéisme et les tâches ménagères étant toujours massivement assumées par les femmes, elles sont confrontées à une mission impossible et à une culpabilisation permanente ».

A coups de tracts, d’affiches et de slogans chocs, la campagne rappellent quelques réalités durant la semaine de l’égalité professionnelle hommes/femmes et à a veille de la présentation du plan interministériel sur le sujet.  « Le ministère rappelle que seuls 7,2% des hommes travaillent à temps partiel contre plus de 30% des femmes et que l'emploi féminin se concentre dans 12 familles professionnelles sur un total de 87Une seule femme est dirigeante exécutive d'une entreprise du Cac 40 (Isabelle Kocher chez Engie), les hommes gagnent en moyenne 19% de plus que les femmes et une femme sur cinq dit avoir été confrontée à une situation de harcèlement sexuel au travail, affirme encore le ministère sur son site internet » rappelle le magazine.

A quand une approche au cas par cas, diplôme par diplôme et personnalité par personnalité plutôt que par grandes catégories de clichés ? Si le sexisme n’est qu’une forme de discrimination parmi beaucoup d’autres, il repose sur les mêmes ficelles de clichés et de principes arrêtés des recruteurs.
 


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