Tant que Le Festival de Cannes sera un événement pour le cinéma, la France restera une puissance mondiale du 7ème Art. C’est ce que l’on retient d’un article du journal Le Monde qui rappelle que pour cette 72ème édition, seize coproductions avec une participation minoritaire de la France ont été sélectionnées. « La France est le pays qui a conclu le plus d’accords bilatéraux, avec 57 pays dans le monde », rappelle-t-on au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Avec 118 films en 2018, l’Hexagone reste le champion du monde des coproductions (à majorité française pour 55 films et à majorité étrangère pour 63 films), et de facto le centre névralgique du cinéma d’auteur international » explique le quotidien français.
« Quand un producteur français coproduit un film, il peut prétendre à l’aide aux cinémas du monde, soit entre 100 000 et 150 000 euros par film tourné dans une langue étrangère. « C’est une volonté politique, destinée à aider les réalisateurs là où la liberté d’expression est en danger », assure-t-on au CNC. Les coproductions permettent en outre de postuler au Fonds culturel du Conseil de l’Europe, Eurimages. Elles peuvent aussi, sous condition, donner accès à des aides plus importantes, comme l’avance sur recettes (450 000 euros en moyenne) » lit-on plus loin. Signe que la vigueur du cinéma français n’est pas qu’un héritage culturel mais aussi le fruit d’une politique volontariste.
« En vertu d’un accord franco-sénégalais datant de 1972, Atlantique, premier film de Mati Diop, bien qu’il soit tourné en wolof, a eu accès à l’avance sur recettes. Pour ne pas perdre cette aide cruciale, les coproductrices françaises Judith Lou Lévy et Eve Robin (Les Films du bal, majoritaire à 70 %) ont jonglé pour que les fonds sénégalais ne passent pas sous la barre des 20 %. Elles ont trouvé sans difficulté 2 millions d’euros avant le tournage. « Il manque encore 150 000 euros, et nous avons mis en participation nos salaires et une partie des frais généraux de notre société », expliquent-elles. En ayant bon espoir de boucler ce financement « grâce à l’annonce de la sélection cannoise » » illustre Le Monde.
« Quand un producteur français coproduit un film, il peut prétendre à l’aide aux cinémas du monde, soit entre 100 000 et 150 000 euros par film tourné dans une langue étrangère. « C’est une volonté politique, destinée à aider les réalisateurs là où la liberté d’expression est en danger », assure-t-on au CNC. Les coproductions permettent en outre de postuler au Fonds culturel du Conseil de l’Europe, Eurimages. Elles peuvent aussi, sous condition, donner accès à des aides plus importantes, comme l’avance sur recettes (450 000 euros en moyenne) » lit-on plus loin. Signe que la vigueur du cinéma français n’est pas qu’un héritage culturel mais aussi le fruit d’une politique volontariste.
« En vertu d’un accord franco-sénégalais datant de 1972, Atlantique, premier film de Mati Diop, bien qu’il soit tourné en wolof, a eu accès à l’avance sur recettes. Pour ne pas perdre cette aide cruciale, les coproductrices françaises Judith Lou Lévy et Eve Robin (Les Films du bal, majoritaire à 70 %) ont jonglé pour que les fonds sénégalais ne passent pas sous la barre des 20 %. Elles ont trouvé sans difficulté 2 millions d’euros avant le tournage. « Il manque encore 150 000 euros, et nous avons mis en participation nos salaires et une partie des frais généraux de notre société », expliquent-elles. En ayant bon espoir de boucler ce financement « grâce à l’annonce de la sélection cannoise » » illustre Le Monde.