Lancement chez Colette à Paris, le concept-store conceptuel. Des marraines et parrains triés sur le volet – Anna Wintour, la directrice du Vogue US et le couturier Karl Lagerfeld – se sont penchés le 30 septembre dernier sur l’Apple Watch, la montre connectée d’Apple. Relance le soir même chez le couturier Azzedine Alaïa où 200 happy few étaient présents pour célébrer la montre connectée. Que du beau monde. Tout cela en pleine semaine de la mode parisienne.
Dès l’année prochaine, cette dernière innovation sera commercialisée. Mais on peut déjà imaginer un destin particulier pour cette montre. L'Apple Watch est appelée à dépasser les objets simplement high-tech pour s’immiscer dans l’univers de la mode. Apple l'a bien compris. Surtout, Apple sait ce que l'entreprise peut tirer d'un tel positionnement. Parce que l’Apple Watch est au croisement des deux univers : la technologie et l'ergonomie, certes, mais la mode aussi. Et ça, c’est nouveau.
Début septembre, lors de la Keynote, sorte de conférence au cours de laquelle les innovations Maison sont présentées, des « tendanceurs » de tous poils étaient présents. Autrement dit, des journalistes plus seulement geeks mais des signatures du groupe Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), Marie-Claire US, Interview. Dans Le Monde, le designer Peter Saville a un avis qui pourrait bien se lire comme un statement : « C’est intelligent d’inviter uniquement la crème de la crème, car c’est elle qui décide ce qui est cool, et pas les médias féminins de masse. »
Résultat, le personnel d’Apple a présenté à des personnalités influentes, la montre connectée. Cette dernière est assurée de son écho dans des publications poids-lourds. Apple tisse ainsi sa toile entre haute technologie et style. L’esprit initial de la marque à la pomme – haut de gamme – perdure et les codes flirtent avec ceux du luxe : distribution sélective, qualité plutôt que quantité. « Apple vend un style de vie pour lequel on fait la queue pendant des heures pour l’acheter à prix fort », dira encore Jack Gold au Monde, le président de Gold Associates, cabinet de tendances américain spécialisé dans l'informatique et les hautes technologies. Allusion à peine masquée à l’iPhone 6 dont 10 millions d’exemplaires se sont écoulés en trois jours...
Dès l’année prochaine, cette dernière innovation sera commercialisée. Mais on peut déjà imaginer un destin particulier pour cette montre. L'Apple Watch est appelée à dépasser les objets simplement high-tech pour s’immiscer dans l’univers de la mode. Apple l'a bien compris. Surtout, Apple sait ce que l'entreprise peut tirer d'un tel positionnement. Parce que l’Apple Watch est au croisement des deux univers : la technologie et l'ergonomie, certes, mais la mode aussi. Et ça, c’est nouveau.
Début septembre, lors de la Keynote, sorte de conférence au cours de laquelle les innovations Maison sont présentées, des « tendanceurs » de tous poils étaient présents. Autrement dit, des journalistes plus seulement geeks mais des signatures du groupe Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), Marie-Claire US, Interview. Dans Le Monde, le designer Peter Saville a un avis qui pourrait bien se lire comme un statement : « C’est intelligent d’inviter uniquement la crème de la crème, car c’est elle qui décide ce qui est cool, et pas les médias féminins de masse. »
Résultat, le personnel d’Apple a présenté à des personnalités influentes, la montre connectée. Cette dernière est assurée de son écho dans des publications poids-lourds. Apple tisse ainsi sa toile entre haute technologie et style. L’esprit initial de la marque à la pomme – haut de gamme – perdure et les codes flirtent avec ceux du luxe : distribution sélective, qualité plutôt que quantité. « Apple vend un style de vie pour lequel on fait la queue pendant des heures pour l’acheter à prix fort », dira encore Jack Gold au Monde, le président de Gold Associates, cabinet de tendances américain spécialisé dans l'informatique et les hautes technologies. Allusion à peine masquée à l’iPhone 6 dont 10 millions d’exemplaires se sont écoulés en trois jours...