Tendances

La saga des K.Jacques


Béatrix Foisil-Penther
Jeudi 26 Juin 2014




Quand l’été arrive , si certains pensent rosé, Pastis, terrasses. Les femmes, elles, pensent K.Jacques, la mythique sandale tropézienne, qui depuis 1933, n’a pas pris une ride. Retour sur une histoire, une saga et cet incontournable nu-pieds qui fait l’été à lui tout seul, même sans Pastis !


En 1933, à Saint-Tropez, des réfugiés Arméniens, Jacques Keklikian et sa femme Elise, renouvellent avec talent, la spartiate tropézienne originale. Depuis trois générations, avec audace et un savoir-faire familial, ils ont fait évoluer la K.Jacques vers une sandale indémodable, intemporelle, incontournable. Encore des superlatifs ? Des tonnes, on peut en citer. La classe quoi.

Résultat, il y a trois ans, la maison K.Jacques a reçu, le label «Entreprise du Patrimoine Vivant» (EPV). Ce label, décerné par l’État, récompense des entreprises françaises d’excellence, créatives et aux savoir-faire artisanaux.

En 1933 donc, Jaques et Élise Keklikian, ouvrent un petit atelier-boutique, 39 rue Allard à Saint-Tropez, dans lequel ils réinterprètent la sandale tropézienne déjà appréciée localement. Très vite, leurs nu-pieds prennent, et sont vite adoptées par la jet set locale qui passe son été à Saint-Tropez : Brigitte Bardot, Jean Reno, Françoise Giroud, Joan Collins, Jean Cocteau, Pablo Picasso, Colette… Ce n’est pas rien. Ça devait avoir une autre tête que Paris Hilton.

Aujourd’hui, chaque modèle est toujours doté d’un nom qui trouve sa place dans le catalogue et l’histoire de la marque: Homère, Picon, Epicure, Gandhi, Bikini… Et surtout, les K.Jaques, indispensables de l’été, restent ce qu’elles ont toujours été : des sandales épurées, chic, élégantes et… super solides ! Elles se suffisent à elles-mêmes, et pas besoin d’en faire des tonnes.

Au-delà, la maison - non je n’ai pas d’actions, je suis juste fan - continue de créer des sandales de qualité, pérennes, raffinées, éthiques et créatives…. Et confortables ! Vous en voulez encore ? Les K.Jaques sont toujours fabriquées, en France, et à la main, s’il vous plaît. Si on peut considérer leur prix comme un investissement certain, elles tiennent allégrement la route. Résistantes été après été, donc l’un dans l’autre, elles ont tout bon. Allez, une petite paire pour la route !



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