Ça c’est du challenge ! Samedi dernier, la librairie française Albertine a ouvert ses portes à New York sur la 5ème avenue, dans l’enceinte des services culturels de l’ambassade de France. À l’origine de ce projet, il y a un homme : Antonin Baudry, l’actuel conseiller culturel de l’ambassade de France aux États-Unis. Ce dernier a d’ailleurs plusieurs cordes à son arc : on lui doit notamment la bande dessinée Quai d’Orsay et le scénario du film.
Challenge en effet parce que la dernière librairie française de New York a fermé ses portes il y a cinq ans. Challenge encore car seulement 1 % des romans publiés chaque année aux États-Unis sont des traductions. Pour remporter ce pari, Antonin Baudry s’appuie sur deux éléments : le renouveau tout d’abord des librairies indépendantes. Depuis 5 ans, leur nombre a augmenté de 20% contre les chaînes du type Barnes & Noble. Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la littérature française aux États-Unis, n’est pas aussi isolée que cela. Si le marché est difficile, le Français reste malgré tout la langue la plus traduite aux États-Unis, devant l’Allemand et l’Espagnol, ce qui peut sembler inattendu.
Toujours est-il, la précédente librairie qui se trouvait dans le Rockefeller Center ne manquait pas de clients. En revanche, elle a fermé pour des raisons beaucoup plus matérielles comme le prix du loyer. La librairie Albertine située, dans les services culturels de l’ambassade de France n’aura pas ce problème, car il n'y a pas de loyer à payer. À la fois, le but de cette initiative louable, explique Antonin Baudry au Monde, n’est pas de « faire du chiffre », mais de « diffuser la culture française sans perdre d’argent ». Résultat, le lieu a été pensé comme un « speakeasy chic », un espace d’échanges et de rencontres. Ce dernier dispose tout de même de 14 000 titres.
Question audience, les 80 000 Français vivant à New York représentent un public acquis à l’avance. En dehors d’eux, il va falloir attirer « des lecteurs américains curieux, francophiles, qui pourront trouver le meilleur de la littérature française en version originale ou traduite », ajoute François-Xavier Schmit, le directeur de la librairie Albertine. Dans tous les cas, l’hôtel particulier dans lequel elle se trouve est une belle invitation à la lecture. Certes, il n’a pas pignon sur rue, mais il se trouve en face du Metropolitan Museum. Il faudra donc jouer le jeu des lieux un peu cachés, mais ce concept a le vent en poupe. À tous les coups, il saura séduire les new yorkais.
Challenge en effet parce que la dernière librairie française de New York a fermé ses portes il y a cinq ans. Challenge encore car seulement 1 % des romans publiés chaque année aux États-Unis sont des traductions. Pour remporter ce pari, Antonin Baudry s’appuie sur deux éléments : le renouveau tout d’abord des librairies indépendantes. Depuis 5 ans, leur nombre a augmenté de 20% contre les chaînes du type Barnes & Noble. Enfin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la littérature française aux États-Unis, n’est pas aussi isolée que cela. Si le marché est difficile, le Français reste malgré tout la langue la plus traduite aux États-Unis, devant l’Allemand et l’Espagnol, ce qui peut sembler inattendu.
Toujours est-il, la précédente librairie qui se trouvait dans le Rockefeller Center ne manquait pas de clients. En revanche, elle a fermé pour des raisons beaucoup plus matérielles comme le prix du loyer. La librairie Albertine située, dans les services culturels de l’ambassade de France n’aura pas ce problème, car il n'y a pas de loyer à payer. À la fois, le but de cette initiative louable, explique Antonin Baudry au Monde, n’est pas de « faire du chiffre », mais de « diffuser la culture française sans perdre d’argent ». Résultat, le lieu a été pensé comme un « speakeasy chic », un espace d’échanges et de rencontres. Ce dernier dispose tout de même de 14 000 titres.
Question audience, les 80 000 Français vivant à New York représentent un public acquis à l’avance. En dehors d’eux, il va falloir attirer « des lecteurs américains curieux, francophiles, qui pourront trouver le meilleur de la littérature française en version originale ou traduite », ajoute François-Xavier Schmit, le directeur de la librairie Albertine. Dans tous les cas, l’hôtel particulier dans lequel elle se trouve est une belle invitation à la lecture. Certes, il n’a pas pignon sur rue, mais il se trouve en face du Metropolitan Museum. Il faudra donc jouer le jeu des lieux un peu cachés, mais ce concept a le vent en poupe. À tous les coups, il saura séduire les new yorkais.