La répression par voie de tribunaux continue en Birmanie. « Un tribunal birman a condamné, lundi 6 décembre, l’ex-chef du gouvernement civil Aung San Suu Kyi à quatre ans de prison pour incitation aux troubles publics et violation des règles sanitaires liées au Covid-19, a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP) un porte-parole de la junte. La Prix Nobel de la paix « a été condamnée à deux ans de prison en vertu de la section 505 (b) et à deux ans de prison en vertu de la loi sur les catastrophes naturelles », a déclaré à l’AFP Zaw Min Tun. L’ancien président Win Myint a été condamné à la même peine, a-t-il dit, ajoutant qu’ils ne seraient pas conduits en prison pour le moment. « Ils devront faire face à d’autres accusations depuis les lieux où ils séjournent actuellement » dans la capitale, Naypyidaw, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails » rapporte l’agence de presse.
A 76 ans, l’ancienne figure de l’opposition birmane devenue ensuite responsable politique a été renversée le 1er février dernier par des généraux birmans. Des centaines de personnes nt été tuées et le chiffre de 10 000 personnes arrêtées a été avancé par des associations de défense des droits de l’homme. Depuis, la répression des manifestations qui a duré pendant des mois s’est muée en simulacre de justice avec des condamnations en cascade de tous les opposants. « La junte a régulièrement accumulé les chefs d’accusation contre elle, dont la violation de la loi sur les secrets officiels, la corruption et la fraude électorale. Elle risque des dizaines d’années de prison si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation. Les audiences se tiennent à huis clos. Ni la junte ni la presse officielle ne communiquent des informations sur les procès visant Aung San Suu Kyi, dont les partisans dénoncent des manœuvres politiques. Les avocats de Suu Kyi se sont récemment vu interdire de parler aux médias » explique l’AFP.
« Les lourdes peines infligées à Aung San Suu Kyi sur la base de ces accusations bidon sont le dernier exemple en date de la détermination de l’armée à éliminer toute opposition et à asphyxier les libertés en Birmanie », a écrit l’ONG de défense des droits humains Amnesty International dans un communiqué.
A 76 ans, l’ancienne figure de l’opposition birmane devenue ensuite responsable politique a été renversée le 1er février dernier par des généraux birmans. Des centaines de personnes nt été tuées et le chiffre de 10 000 personnes arrêtées a été avancé par des associations de défense des droits de l’homme. Depuis, la répression des manifestations qui a duré pendant des mois s’est muée en simulacre de justice avec des condamnations en cascade de tous les opposants. « La junte a régulièrement accumulé les chefs d’accusation contre elle, dont la violation de la loi sur les secrets officiels, la corruption et la fraude électorale. Elle risque des dizaines d’années de prison si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation. Les audiences se tiennent à huis clos. Ni la junte ni la presse officielle ne communiquent des informations sur les procès visant Aung San Suu Kyi, dont les partisans dénoncent des manœuvres politiques. Les avocats de Suu Kyi se sont récemment vu interdire de parler aux médias » explique l’AFP.
« Les lourdes peines infligées à Aung San Suu Kyi sur la base de ces accusations bidon sont le dernier exemple en date de la détermination de l’armée à éliminer toute opposition et à asphyxier les libertés en Birmanie », a écrit l’ONG de défense des droits humains Amnesty International dans un communiqué.