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Trop de FIV en Europe. Le constat d’experts européens dans les colonnes du European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology est clair. Dans cette tribune, basée sur des chiffres et des études précises, ils estiment en effet que le nombre de PMA est trop important par rapport au niveau d’infertilité. « Pour dresser ce bilan, les chercheurs se sont appuyés sur différentes recherches ayant évalué l'infertilité depuis les années 1950. Pour eux, les moyens de contrôle des naissances ont bien évidemment entraîné un recul de l'âge de la maternité… mais dans le même temps, une demande croissante de FIV, la grossesse ne survenant pas toujours rapidement après l’arrêt de la contraception » rapporte Doctissimo .
Les chiffres sont en effet sans appel. Entre 1997 et 2011, environ 900 000 enfants nés de FIV sont nés en Europe. Ce chiffre serait aujourd’hui passé à 1,4 million estiment les auteurs.
Si chaque cas est différent, il existe deux grandes causes de cette situation. La première pourrait être imputée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a fait passer en 2008 le délai pour pouvoir parler d’infertilité à un an de rapports non protégés contre deux auparavant. Une décision que les auteurs de la tribune jugent infondée scientifiquement. La seconde, est plus inquiétante : « Comme il est d'usage dans les affaires, l'offre et la promotion créent la demande, qui à son tour génère plus d'offre. Ce processus de commercialisation a probablement beaucoup contribué à la tendance à l'augmentation du recours à la FIV » écrivent-ils. Des idées reçues sur des problèmes d’infertilité qui seraient liés à nos modes de vie ont ainsi prospéré alors que, avancent-ils, elles n’ont pas été démontrées par des études sérieuses.
Les chiffres sont en effet sans appel. Entre 1997 et 2011, environ 900 000 enfants nés de FIV sont nés en Europe. Ce chiffre serait aujourd’hui passé à 1,4 million estiment les auteurs.
Si chaque cas est différent, il existe deux grandes causes de cette situation. La première pourrait être imputée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a fait passer en 2008 le délai pour pouvoir parler d’infertilité à un an de rapports non protégés contre deux auparavant. Une décision que les auteurs de la tribune jugent infondée scientifiquement. La seconde, est plus inquiétante : « Comme il est d'usage dans les affaires, l'offre et la promotion créent la demande, qui à son tour génère plus d'offre. Ce processus de commercialisation a probablement beaucoup contribué à la tendance à l'augmentation du recours à la FIV » écrivent-ils. Des idées reçues sur des problèmes d’infertilité qui seraient liés à nos modes de vie ont ainsi prospéré alors que, avancent-ils, elles n’ont pas été démontrées par des études sérieuses.