Source : Pixabay, image libre de droits
Dans un communiqué, la Fondation de France explique que cette année encore, 25 000 personnes isolées dans leur quotidien à causes de certaines difficultés (accès à l'emploi, âge, handicap, situation familiale complexe ou maladie) auront participé à un Réveillon de la solidarité. Par participer, on entend aussi contribuer. Car ces manifestations, pour être soutenues par la Fondation de France, réunissent trois critères essentiels. Tout d'abord, elles sont organisées par des associations de quartier qui oeuvrent au quotidien auprès des personnes seules ou en difficulté. Ensuite, elles associent les participants à toutes les étapes du projet. Loin d'être des bénéficiaires passifs, ils sont placés au coeur de l'organisation de l'événement, retrouvant dignité et fierté en contribuant à l'organisation de la fête.
Enfin, les réveillons doivent être ouverts à d'autres publics : il ne s'agit pas de rester confinés dans l'entre-soi mais au contraire de favoriser les rencontres, de recréer une mixité sociale.
Un exemple : le Carillon, un réseau associatif de commerçants solidaires qui proposent des petits services gratuits - boire, manger, se soigner - à tous ceux qui en ont besoin. Avec les personnes sans domicile du quartier de Ménilmontant, à Paris, le Carillon organise le 22 décembre une fête de Noël dans un café-atelier, à laquelle participent habitants et commerçants. Au programme : un dîner, un karaoké, la présence d'un dessinateur qui croquera les invités, ainsi que des cadeaux. Et par-dessus tout, des rencontres, pour que change le regard porté sur les personnes sans abri. Cette volonté passe aussi par une inversion des rôles : ce sont en effet les personnes sans domicile qui invitent les habitants au réveillon, et qui emballent et distribuent des cadeaux. « Ce Réveillon de la solidarité synthétise ce que l'association cherche à faire depuis 2015 : casser le sentiment de rejet, favoriser l'acceptation des personnes à la rue, recréer du lien social », souligne Louis-Xavier Leca, fondateur de l'association.
Au-delà des festivités, les liens tissés lors de ces réveillons se prolongeront, au sein de l'association, à l'échelle du quartier... pour qu'au quotidien, la solidarité s'installe et que les personnes les plus démunies se sentent moins isolées.
Enfin, les réveillons doivent être ouverts à d'autres publics : il ne s'agit pas de rester confinés dans l'entre-soi mais au contraire de favoriser les rencontres, de recréer une mixité sociale.
Un exemple : le Carillon, un réseau associatif de commerçants solidaires qui proposent des petits services gratuits - boire, manger, se soigner - à tous ceux qui en ont besoin. Avec les personnes sans domicile du quartier de Ménilmontant, à Paris, le Carillon organise le 22 décembre une fête de Noël dans un café-atelier, à laquelle participent habitants et commerçants. Au programme : un dîner, un karaoké, la présence d'un dessinateur qui croquera les invités, ainsi que des cadeaux. Et par-dessus tout, des rencontres, pour que change le regard porté sur les personnes sans abri. Cette volonté passe aussi par une inversion des rôles : ce sont en effet les personnes sans domicile qui invitent les habitants au réveillon, et qui emballent et distribuent des cadeaux. « Ce Réveillon de la solidarité synthétise ce que l'association cherche à faire depuis 2015 : casser le sentiment de rejet, favoriser l'acceptation des personnes à la rue, recréer du lien social », souligne Louis-Xavier Leca, fondateur de l'association.
Au-delà des festivités, les liens tissés lors de ces réveillons se prolongeront, au sein de l'association, à l'échelle du quartier... pour qu'au quotidien, la solidarité s'installe et que les personnes les plus démunies se sentent moins isolées.