Creative Commons - Pixabay
Plus de la moitié des avortements aux États-Unis sont réalisés par la pilule abortive mifépristone. D’où l’enjeu national que représente la décision à venir de la Cour suprême du pays sur sa mise en circulation. « L'issue de l'affaire est extrêmement incertaine et personne ou presque ne se risque à prédire ce que la haute cour dominée par les conservateurs, qui l'an dernier a annulé la garantie constitutionnelle à l'IVG, pourrait décider. Mais certaines des options à sa disposition sèmeraient le chaos, ont mis en garde des défenseurs du droit à l'avortement, et pourraient même remettre en cause l'autorité de l'Agence des médicaments (FDA). Sans une suspension par la Cour, les décisions «sans précédent des instances inférieures brouilleraient le régime de régulation d'un médicament dont la FDA a dit qu'il était sûr et efficace dans les conditions approuvées», a argué au nom du ministère de la Justice l'avocate Elizabeth Prelogar » », rapporte Le Figaro.
Autorisée il y a vingt ans, cette pilule a été prise par plus de cinq millions d’Américaines. « Le casse-tête a commencé lorsqu'un juge fédéral au Texas, connu pour sa foi chrétienne et ses positions ultra-conservatrices et nommé par Donald Trump, a retiré le 7 avril l'autorisation de mise sur le marché de la mifépristone après avoir été saisi par des militants anti-avortement. En dépit du consensus scientifique, il a estimé qu'elle présentait des risques pour la santé des femmes. Une cour d'appel à la Nouvelle-Orléans, saisie par le gouvernement fédéral, a ensuite permis que la pilule abortive reste autorisée, mais en limitant les facilités d'accès accordées par la FDA au fil des ans. Son jugement revenait à interdire l'envoi par la poste de la mifépristone et à retourner à une utilisation limitée à sept semaines de grossesse, au lieu de dix » continue le quotidien.
« Le président Biden avait jugé que la décision du juge au Texas «dépass(ait) complètement les bornes». La pilule abortive n'est déjà plus disponible officiellement dans une quinzaine d'États américains ayant récemment interdit l'avortement, même si des voies détournées se sont développées. L'impact de restrictions ou d'une interdiction de cette pilule concernerait donc en premier lieu les États où l'avortement reste légal -- pour beaucoup démocrates », conclue Le Figaro.
Autorisée il y a vingt ans, cette pilule a été prise par plus de cinq millions d’Américaines. « Le casse-tête a commencé lorsqu'un juge fédéral au Texas, connu pour sa foi chrétienne et ses positions ultra-conservatrices et nommé par Donald Trump, a retiré le 7 avril l'autorisation de mise sur le marché de la mifépristone après avoir été saisi par des militants anti-avortement. En dépit du consensus scientifique, il a estimé qu'elle présentait des risques pour la santé des femmes. Une cour d'appel à la Nouvelle-Orléans, saisie par le gouvernement fédéral, a ensuite permis que la pilule abortive reste autorisée, mais en limitant les facilités d'accès accordées par la FDA au fil des ans. Son jugement revenait à interdire l'envoi par la poste de la mifépristone et à retourner à une utilisation limitée à sept semaines de grossesse, au lieu de dix » continue le quotidien.
« Le président Biden avait jugé que la décision du juge au Texas «dépass(ait) complètement les bornes». La pilule abortive n'est déjà plus disponible officiellement dans une quinzaine d'États américains ayant récemment interdit l'avortement, même si des voies détournées se sont développées. L'impact de restrictions ou d'une interdiction de cette pilule concernerait donc en premier lieu les États où l'avortement reste légal -- pour beaucoup démocrates », conclue Le Figaro.