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Plus qu’un effet de mode ou un délire loufoque de médecine douce. L’hypnose est vraiment utile, la preuve les milieux hospitalier y ont recours abondamment. « On a tendance à restreindre l'hypnose au seul domaine du développement personnel : on considère l'hypnose comme une " thérapie bien-être ", comme un " outil " pour vivre l'instant présent, comme un " coup de pouce " pour se sentir mieux dans ses baskets... Sauf que l'hypnose, ce n'est pas que ça : depuis quelques années, la discipline s'est invitée dans les hôpitaux français » nous apprend Femme Actuelle .
Le magazine féminin consacre un article intéressant sur cette tendance et les qualités que le milieu hospitalier semble avoir identifié. Deux utilisations principales sont soulignées : le détournement d’attention et la pleine présence. La première permettant d’aider le patient à ne pas se focaliser sur la douleur quand la seconde a pour objectif de créer un déclic.
Partant de ces deux bases, les possibilités sont immenses pour la médecine. « Il est facile de considérer le patient comme une " machine à réparer " afin de tenir la souffrance à distance. L'hypnose, au contraire, est basée sur la communication : le médecin va amener son patient à parler de ses émotions, des rapports qu'il entretient avec son corps, de son ressenti... Et cela va contribuer à l'amélioration de l'état général » explique un docteur spécialisé au magazine féminin. En complément d’anesthésie locales, pour accompagner un accouchement ou pour aider à se débarrasser d’une addiction, l’hôpital utilise déjà ces techniques. Quant à savoir si cela fonctionne chez tous les patients, le docteur cité par Femme Actuelle rappelle que ça n’a rien de magique : « l'hypnose étant basée sur une communication entre le médecin et le patient, si le courant ne passe pas ou si le patient n'a pas vraiment envie d'aller mieux (d'arrêter de fumer, par exemple), l'hypnose peut être inefficace. En revanche, on obtient d'excellents résultats avec les enfants à partir de 4 ans : on emploie un vocabulaire très ludique et ils accrochent facilement ! »
Le magazine féminin consacre un article intéressant sur cette tendance et les qualités que le milieu hospitalier semble avoir identifié. Deux utilisations principales sont soulignées : le détournement d’attention et la pleine présence. La première permettant d’aider le patient à ne pas se focaliser sur la douleur quand la seconde a pour objectif de créer un déclic.
Partant de ces deux bases, les possibilités sont immenses pour la médecine. « Il est facile de considérer le patient comme une " machine à réparer " afin de tenir la souffrance à distance. L'hypnose, au contraire, est basée sur la communication : le médecin va amener son patient à parler de ses émotions, des rapports qu'il entretient avec son corps, de son ressenti... Et cela va contribuer à l'amélioration de l'état général » explique un docteur spécialisé au magazine féminin. En complément d’anesthésie locales, pour accompagner un accouchement ou pour aider à se débarrasser d’une addiction, l’hôpital utilise déjà ces techniques. Quant à savoir si cela fonctionne chez tous les patients, le docteur cité par Femme Actuelle rappelle que ça n’a rien de magique : « l'hypnose étant basée sur une communication entre le médecin et le patient, si le courant ne passe pas ou si le patient n'a pas vraiment envie d'aller mieux (d'arrêter de fumer, par exemple), l'hypnose peut être inefficace. En revanche, on obtient d'excellents résultats avec les enfants à partir de 4 ans : on emploie un vocabulaire très ludique et ils accrochent facilement ! »