La découverte des chercheurs japonais
Bon nombre d'études portent sur les cellules souches iPSC, ces dernières étant d'origine embryonnaire. Ces cellules sont pluripotentes, c'est-à-dire qu’elles peuvent tout autant se multiplier en cellule neuronale qu'en cellule osseuse, ou tout autre type de cellule. À la différence d'une cellule du foie par exemple, qui ne peut se multiplier qu'en cellule du foie, la pluripotente peut « tout faire ». En matière de traitement, les cellules souches iPSC représentent donc d'infinies possibilités. Mais cette découverte se confronte à un problème éthique, car pour obtenir ce type de cellules il faut détruire des embryons vivants. C'est alors qu'en 2007, des chercheurs japonais ont réussi à reprogrammer des cellules basiques en cellules souches iPSC ainsi, plus de problèmes éthiques. Cependant, ces cellules reprogrammées ne sont pas efficaces lorsqu’elles sont au stade de la sénescence. Autrement dit, lorsque la cellule arrive à la fin de sa vie, elle ne se reproduit plus, ce qui rend la reprogrammation cellulaire inutile, dans la mesure où c'est dans la phase de vieillesse de l'organisme humain, que la reconstruction cellulaire prend tout son sens. Ainsi, pour tenter de résoudre cette problématique, des chercheurs français ont repris les recherches des Japonais, et sont parvenus à stopper le vieillissement.
Vers la vie éternelle ?
C'est une équipe du CNRS de l'université de Montpellier qui a récemment ouvert la voie à la médecine du futur. En reprenant les recherches des chercheurs japonais, l'équipe du CNRS n'avait pas idée de la découverte qu'elle ferait, à savoir casser le cycle de la vie en la prolongeant grâce à un rajeunissement des cellules. Les chercheurs français ont tout d’abord prélevé des cellules sur un donneur de 74 ans, puis les ont mis en culture afin de les amener à leur stade de sénescence. Et leur brio fut d'avoir réussi à les ramener au stade de cellules souches embryonnaires, à savoir qu'ils ont non seulement trouvé la formule du rajeunissement, mais que leur découverte porte sur des cellules pluripotentes. En d'autres mots, il est désormais possible de recréer n’importe quelle cellule, qu’elle soit jeune ou sénescente, et sans rencontrer de problèmes éthiques. Et c'est en utilisant les facteurs SOX2, OCT4, C MYC, KLF4, ainsi que le LIN28 et le NANOG, que les chercheurs ont réussi à créer leur potion de jouvence. Cette dernière inaugure la route vers une vie éternelle, et chacun peut désormais laisser libre cours à tous ses fantasmes. Cependant, la cure de jouvence de l'équipe de chercheurs du CNRS de Montpellier en est encore au stade expérimental, et il faudra encore beaucoup de temps avant que cette découverte n'aboutisse sous forme de médicament.
Bon nombre d'études portent sur les cellules souches iPSC, ces dernières étant d'origine embryonnaire. Ces cellules sont pluripotentes, c'est-à-dire qu’elles peuvent tout autant se multiplier en cellule neuronale qu'en cellule osseuse, ou tout autre type de cellule. À la différence d'une cellule du foie par exemple, qui ne peut se multiplier qu'en cellule du foie, la pluripotente peut « tout faire ». En matière de traitement, les cellules souches iPSC représentent donc d'infinies possibilités. Mais cette découverte se confronte à un problème éthique, car pour obtenir ce type de cellules il faut détruire des embryons vivants. C'est alors qu'en 2007, des chercheurs japonais ont réussi à reprogrammer des cellules basiques en cellules souches iPSC ainsi, plus de problèmes éthiques. Cependant, ces cellules reprogrammées ne sont pas efficaces lorsqu’elles sont au stade de la sénescence. Autrement dit, lorsque la cellule arrive à la fin de sa vie, elle ne se reproduit plus, ce qui rend la reprogrammation cellulaire inutile, dans la mesure où c'est dans la phase de vieillesse de l'organisme humain, que la reconstruction cellulaire prend tout son sens. Ainsi, pour tenter de résoudre cette problématique, des chercheurs français ont repris les recherches des Japonais, et sont parvenus à stopper le vieillissement.
Vers la vie éternelle ?
C'est une équipe du CNRS de l'université de Montpellier qui a récemment ouvert la voie à la médecine du futur. En reprenant les recherches des chercheurs japonais, l'équipe du CNRS n'avait pas idée de la découverte qu'elle ferait, à savoir casser le cycle de la vie en la prolongeant grâce à un rajeunissement des cellules. Les chercheurs français ont tout d’abord prélevé des cellules sur un donneur de 74 ans, puis les ont mis en culture afin de les amener à leur stade de sénescence. Et leur brio fut d'avoir réussi à les ramener au stade de cellules souches embryonnaires, à savoir qu'ils ont non seulement trouvé la formule du rajeunissement, mais que leur découverte porte sur des cellules pluripotentes. En d'autres mots, il est désormais possible de recréer n’importe quelle cellule, qu’elle soit jeune ou sénescente, et sans rencontrer de problèmes éthiques. Et c'est en utilisant les facteurs SOX2, OCT4, C MYC, KLF4, ainsi que le LIN28 et le NANOG, que les chercheurs ont réussi à créer leur potion de jouvence. Cette dernière inaugure la route vers une vie éternelle, et chacun peut désormais laisser libre cours à tous ses fantasmes. Cependant, la cure de jouvence de l'équipe de chercheurs du CNRS de Montpellier en est encore au stade expérimental, et il faudra encore beaucoup de temps avant que cette découverte n'aboutisse sous forme de médicament.