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« Branle-bas de combat : en trois mois, et alors que le tournage était terminé, les studios en charge des effets spéciaux ont dû entièrement redessiner le hérisson, le remodéliser en 3D, et intégrer sa nouvelle version dans les plans déjà existants. Un tour de passe-passe inédit dont le résultat sort en salles mercredi 12 février en France » raconte Le Monde à propos de Sonic, le film.
Mais si cette fois les modifications ont eu lieu après la réaction des fans à la bande annonce, le film musical Cats avait lui subit des modifications après sa sortie en salle. Une autre version du film avait été envoyée aux cinémas alors qu’il était déjà en exploitation.
C’est le début d’une nouvelle ère dans le monde de la production audiovisuelle. L’ère de la modification, de la mise à jour comme les jeux vidéo, commente Le Monde : « Omniprésence des effets spéciaux numériques, distribution digitale… et si l’avenir du cinéma était de suivre la voie défrichée par le jeu vidéo, celle d’objet culturel désormais évolutif, et non plus fixé dans le marbre ? Il n’est besoin que d’une chose, ou presque : modifier des éléments en image de synthèse constitués de modèles informatiques en 3D, recalculer l’ensemble, sans avoir besoin de toucher au scénario ni au jeu d’acteur ».
Les exemples de films dont certaines scènes sont devenues mythiques à cause d’une erreur, d’un trucage ou effet raté plaident en faveur de cette nouvelle mode. D’autant que la culture de la mise à jour est désormais largement répandue grâce aux téléphones connectés. A ce titre, la monté en puissance des plateformes de VOD est un argument supplémentaire. Elles rendent en effet beaucoup plus accessible les modifications des contenus. Jusqu’ici, Netflix ne l’a fait qu’une seule fois en retirant une scène de suicide de la série 13 Reasons Why.
Mais si cette fois les modifications ont eu lieu après la réaction des fans à la bande annonce, le film musical Cats avait lui subit des modifications après sa sortie en salle. Une autre version du film avait été envoyée aux cinémas alors qu’il était déjà en exploitation.
C’est le début d’une nouvelle ère dans le monde de la production audiovisuelle. L’ère de la modification, de la mise à jour comme les jeux vidéo, commente Le Monde : « Omniprésence des effets spéciaux numériques, distribution digitale… et si l’avenir du cinéma était de suivre la voie défrichée par le jeu vidéo, celle d’objet culturel désormais évolutif, et non plus fixé dans le marbre ? Il n’est besoin que d’une chose, ou presque : modifier des éléments en image de synthèse constitués de modèles informatiques en 3D, recalculer l’ensemble, sans avoir besoin de toucher au scénario ni au jeu d’acteur ».
Les exemples de films dont certaines scènes sont devenues mythiques à cause d’une erreur, d’un trucage ou effet raté plaident en faveur de cette nouvelle mode. D’autant que la culture de la mise à jour est désormais largement répandue grâce aux téléphones connectés. A ce titre, la monté en puissance des plateformes de VOD est un argument supplémentaire. Elles rendent en effet beaucoup plus accessible les modifications des contenus. Jusqu’ici, Netflix ne l’a fait qu’une seule fois en retirant une scène de suicide de la série 13 Reasons Why.