Creative Commons - Pixabay
Fallait-il une circulaire du ministère de l’Éducation pour préciser que les règles de grammaire et d’orthographe doivent être enseignées ? A lire le Bulletin Officiel, oui. Une circulaire indique ainsi que « dans le cadre de l’enseignement, la conformité aux règles grammaticales et syntaxiques est de rigueur ». Le texte est signé par le ministre Jean-Michel Blanquer et destiné aux fonctionnaires de l’enseignement. « Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite ‘‘inclusive’’, qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique » précise le texte pour que l’on comprenne qu’il s’agit bien d’une réponse à cette méthode d’accord défendues par certains.
« Cette écriture, avance-t-il, « constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit ». « L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages, notamment des plus jeunes. » Enfin, lit-on, cette graphie peut empêcher les enfants souffrant de certains « handicaps ou troubles des apprentissages » d’accéder au français. La circulaire encourage néanmoins la féminisation des métiers et des fonctions. « Le choix des exemples ou des énoncés en situation d’enseignement doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées. » Jean-Michel Blanquer conclut ainsi : «Je vous remercie de veiller au respect de ces règles communes, qui participent de la promotion et de la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons (...) mais aussi des enjeux fondamentaux de transmission de notre langue.» » rapporte Le Figaro.
La prise de position a le mérite de la clarté. Même si aucune étude rigoureuse n’a permis de démontrer l’utilisation de ce procédé d’accord, il est devenu un marqueur idéologique fort depuis quelques années.
« Cette écriture, avance-t-il, « constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit ». « L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages, notamment des plus jeunes. » Enfin, lit-on, cette graphie peut empêcher les enfants souffrant de certains « handicaps ou troubles des apprentissages » d’accéder au français. La circulaire encourage néanmoins la féminisation des métiers et des fonctions. « Le choix des exemples ou des énoncés en situation d’enseignement doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées. » Jean-Michel Blanquer conclut ainsi : «Je vous remercie de veiller au respect de ces règles communes, qui participent de la promotion et de la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons (...) mais aussi des enjeux fondamentaux de transmission de notre langue.» » rapporte Le Figaro.
La prise de position a le mérite de la clarté. Même si aucune étude rigoureuse n’a permis de démontrer l’utilisation de ce procédé d’accord, il est devenu un marqueur idéologique fort depuis quelques années.