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La junte nigérienne vient d’annoncer son souhait de poursuivre le président élu Mohamed Bazoum pour haute trahison. Une déclaration qui n’est pas pour rassurer les Nations Unies ou les partenaires occidentaux du pays. « Le Secrétaire général est très préoccupé par les conditions de vie déplorables dans lesquelles le Président Bazoum et sa famille vivraient alors qu'ils continuent d'être arbitrairement détenus par des membres de la Garde présidentielle au Niger », avait déclaré l’ONU lors d’un point presse.
Les Nations Unies ont multiplié les annonces soulignant leur inquiétude tandis que l’organisation internationale reste sur sa ligne de respect et de reconnaissance des institutions légitimes. « L'ONU soutient les efforts de médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour trouver une issue à la crise au Niger après la prise de pouvoir le 26 juillet par des militaires. La CEDEAO a tenu une nouvelle réunion sur la crise au Niger jeudi à Abuja, au Nigéria. Cette réunion fait suite à un sommet extraordinaire qui s'est tenu le 30 juillet et au cours duquel l'organisation régionale a publié un communiqué appelant au rétablissement du Président nigérien Mohamed Bazoum. A l'issue de la réunion de jeudi, la CEDEAO a ordonné l'activation immédiate de sa force d'intervention en vue de restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, tout en soulignant qu'elle privilégiait toujours une résolution pacifique de la crise. L'ONU estime que le risque que la crise se répande dans la région augmente et souligne la nécessité urgente de veiller à ce que le travail humanitaire vital se poursuive sans entrave », ajoute le communiqué de l’ONU.
La situation est d’autant plus inquiétante que le pays est concerné par des crises humanitaires importantes dans lesquelles l’ONU est investie. « Cette semaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) a aidé plus de 12.000 personnes avec de la nourriture dans la région de Maradi.
De fortes pluies et des inondations se poursuivent à travers le pays. Quelque 38.000 personnes auraient été touchées depuis le début de la saison des pluies qui a débuté en juin. Le gouvernement et les organisations humanitaires intensifient leurs efforts pour soutenir les personnes touchées, a précisé OCHA. Les partenaires humanitaires sont aux prises avec de faibles stocks de fournitures, en raison de l'impact des fermetures de la frontière et de l'espace aérien. Cette situation pourrait affecter l'assistance alimentaire de 2,8 millions de personnes dans les mois à venir. »
Les Nations Unies ont multiplié les annonces soulignant leur inquiétude tandis que l’organisation internationale reste sur sa ligne de respect et de reconnaissance des institutions légitimes. « L'ONU soutient les efforts de médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour trouver une issue à la crise au Niger après la prise de pouvoir le 26 juillet par des militaires. La CEDEAO a tenu une nouvelle réunion sur la crise au Niger jeudi à Abuja, au Nigéria. Cette réunion fait suite à un sommet extraordinaire qui s'est tenu le 30 juillet et au cours duquel l'organisation régionale a publié un communiqué appelant au rétablissement du Président nigérien Mohamed Bazoum. A l'issue de la réunion de jeudi, la CEDEAO a ordonné l'activation immédiate de sa force d'intervention en vue de restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, tout en soulignant qu'elle privilégiait toujours une résolution pacifique de la crise. L'ONU estime que le risque que la crise se répande dans la région augmente et souligne la nécessité urgente de veiller à ce que le travail humanitaire vital se poursuive sans entrave », ajoute le communiqué de l’ONU.
La situation est d’autant plus inquiétante que le pays est concerné par des crises humanitaires importantes dans lesquelles l’ONU est investie. « Cette semaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) a aidé plus de 12.000 personnes avec de la nourriture dans la région de Maradi.
De fortes pluies et des inondations se poursuivent à travers le pays. Quelque 38.000 personnes auraient été touchées depuis le début de la saison des pluies qui a débuté en juin. Le gouvernement et les organisations humanitaires intensifient leurs efforts pour soutenir les personnes touchées, a précisé OCHA. Les partenaires humanitaires sont aux prises avec de faibles stocks de fournitures, en raison de l'impact des fermetures de la frontière et de l'espace aérien. Cette situation pourrait affecter l'assistance alimentaire de 2,8 millions de personnes dans les mois à venir. »