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Depuis plus d’un an de guerre en Ukraine, la Russie n’a jamais annoncé qu’elle prendrait en compte des accusations, ouvrirait des enquêtes ou rendrait des comptes à ses citoyens. Un comportement qu’un haut responsable de l’ONU vient de dénoncer. « L'absence persistante de reddition des comptes pour les violations et les abus commis par les forces russes en Ukraine est profondément préoccupante, a déclaré mercredi le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk. Le Haut-Commissaire a déclaré au Conseil des droits de l'homme à Genève que son bureau avait documenté la détention arbitraire de plus de 900 civils entre le 24 février 2022 et le 23 mai de cette année. Il a ajouté que la Russie ne donnait pas accès aux lieux de détention, « ce qui conduit inévitablement à une sous-estimation ». Les exécutions sommaires de 77 civils en détention ont également été documentées, ainsi que la torture et les mauvais traitements généralisés, y compris la violence sexuelle par le personnel de sécurité russe », rapporte l’organisation internationale par communiqué.
« Elles nécessitent de la part de la Fédération de Russie de prendre des mesures concrètes pour mener des poursuites et s'assurer que son personnel russe respecte le droit international des droits de l'homme et le droit humanitaire », a affirmé le responsable des droits de l’homme de l’ONU. « Outre les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et la torture, les conclusions incluent des transferts forcés de population de civils et des violations « étendues » de la liberté d'opinion et d'expression. Des responsables locaux, des volontaires humanitaires, des prêtres, des enseignants, entre autres - plus d'un quart de ceux détenus par la Russie - ont été transférés sans qu'aucune information ne soit fournie à leurs familles. M. Türk a déclaré qu'il y avait eu plusieurs cas documentés de civils utilisés comme « boucliers humains » pour tenter de dissuader une attaque. Il a décrit d'autres abus tels que la conscription forcée d'environ 2.500 hommes de Crimée, tandis que 112 personnes ont été poursuivies pour soi-disant insoumission, en 2022 », ajoute le texte.
« Elles nécessitent de la part de la Fédération de Russie de prendre des mesures concrètes pour mener des poursuites et s'assurer que son personnel russe respecte le droit international des droits de l'homme et le droit humanitaire », a affirmé le responsable des droits de l’homme de l’ONU. « Outre les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et la torture, les conclusions incluent des transferts forcés de population de civils et des violations « étendues » de la liberté d'opinion et d'expression. Des responsables locaux, des volontaires humanitaires, des prêtres, des enseignants, entre autres - plus d'un quart de ceux détenus par la Russie - ont été transférés sans qu'aucune information ne soit fournie à leurs familles. M. Türk a déclaré qu'il y avait eu plusieurs cas documentés de civils utilisés comme « boucliers humains » pour tenter de dissuader une attaque. Il a décrit d'autres abus tels que la conscription forcée d'environ 2.500 hommes de Crimée, tandis que 112 personnes ont été poursuivies pour soi-disant insoumission, en 2022 », ajoute le texte.