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Les chiffres précise s’arrêtent à 2015 mais la tendance s’est confirmée. « Le coût du logement pèse de plus en plus lourd pour les ménages de l’OCDE. En 2015, il accaparait 31 % de leurs revenus, contre 26 % en 2005, selon un rapport publié le 14 juin par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Une tendance qui devrait s’exacerber avec la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Les catégories sociales défavorisées sont évidemment les plus touchées et « peuvent difficilement se permettre un logement de qualité, et encore moins à proximité des bassins d’emplois », pointe cette étude « qui recense les leviers à la disposition des pouvoirs publics pour améliorer l’efficience, l’inclusivité et la durabilité des marchés du logement » » compile Le Monde.
Inutile d’être un brillant économiste pour comprendre cette évolution. Ces dernières années le prix de l’immobilier et les loyers ont augmenté nettement plus rapidement que les revenus. Une dynamique qui est commune à la plupart des pays de l’OCDE. « Alors qu’en 1985, il fallait en moyenne sept ans de salaire à un couple avec deux enfants pour acheter un appartement modeste dans une capitale, il en fallait dix en 2015. En France, par exemple, le prix réel des logements a presque doublé en vingt ans (environ + 90 %). La plus forte hausse est enregistrée en Nouvelle Zélande (environ 180 %) » relève le quotidien.
Les conséquences de cette situation sont aussi évidentes. La santé, l’éducation ou le transport sont les postes de dépenses qui sont les premiers à reculer du fait de l’augmentation du logement. Pour l’OCDE, il est urgent que les Etats investissent dans la construction de logement pour que l’augmentation de l’offre permette de freiner une tendnace qui s’est largement accentuée depuis 2015. Et qui devrait empirer avec la crise économique à venir.
Inutile d’être un brillant économiste pour comprendre cette évolution. Ces dernières années le prix de l’immobilier et les loyers ont augmenté nettement plus rapidement que les revenus. Une dynamique qui est commune à la plupart des pays de l’OCDE. « Alors qu’en 1985, il fallait en moyenne sept ans de salaire à un couple avec deux enfants pour acheter un appartement modeste dans une capitale, il en fallait dix en 2015. En France, par exemple, le prix réel des logements a presque doublé en vingt ans (environ + 90 %). La plus forte hausse est enregistrée en Nouvelle Zélande (environ 180 %) » relève le quotidien.
Les conséquences de cette situation sont aussi évidentes. La santé, l’éducation ou le transport sont les postes de dépenses qui sont les premiers à reculer du fait de l’augmentation du logement. Pour l’OCDE, il est urgent que les Etats investissent dans la construction de logement pour que l’augmentation de l’offre permette de freiner une tendnace qui s’est largement accentuée depuis 2015. Et qui devrait empirer avec la crise économique à venir.