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Exilé sur fond de soupçons de malversations et de trafics d’influence, Juan Carlos d’Espagne s’est réfugié aux Emirats Arabes Unis. Un paradis fiscal et une puissance politique très active dans la région du Moyen Orient qui semble être la conclusion logique d’un règne entaché d’affaires.
C’est la maison royale espagnole qui a annoncé sa destination lundi 17 aout. « L'ex-souverain, âgé de 82 ans, s'y est rendu "le 3 août et y reste", a déclaré un porte-parole de la maison royale, sans autre précision. Juan Carlos avait annoncé le 3 août qu'il partait pour "rendre le meilleur service aux Espagnols, à leurs institutions", et à son fils et successeur, Felipe VI, au moment où les justices suisse et espagnole épluchent ses comptes en banque de l'ancien monarque. Ce dernier avait fait savoir par son avocat qu'il restait à la disposition de la justice si besoin était » rapporte FranceInfo.
Le choix de l’exil avait en lui-même été mal reçu par l’opinion public. Car s’il ne s’agit pas d’une fuite des poursuites puisqu’aucune enquête actuelle n’est en cours, elle avait été perçue comme une tentative de s’éloigner d’autres affaires qui pointent leur nez. Plus surprenant encore, les liens éventuels que la justice espagnole explorent entre l’ancien roi et des affaires politico judiciaires sont en lien avec la région du Golfe Arabique « Aucune enquête ne vise à ce jour Juan Carlos lui-même, mais les accusations d'une ancienne maîtresse, Corinna Larsen, relayées par la presse, ont éveillé la curiosité d'un procureur de Genève sur sa fortune qu'il aurait placée sur des comptes secrets en Suisse. L'ancien monarque, qui entretient des liens étroits avec les monarchies du Golfe, y aurait notamment reçu 100 millions de dollars de l'Arabie saoudite en 2008. Les procureurs de la Cour suprême espagnole, seule habilité à juger un ancien souverain, cherchent eux à savoir si la conclusion d'un contrat pour la construction d'un train à grande vitesse en Arabie saoudite aurait donné lieu à des commissions illégales et si le roi Juan Carlos en aurait bénéficié, comme l'affirme Corinna Larsen » ajoute la chaine publique française.
C’est la maison royale espagnole qui a annoncé sa destination lundi 17 aout. « L'ex-souverain, âgé de 82 ans, s'y est rendu "le 3 août et y reste", a déclaré un porte-parole de la maison royale, sans autre précision. Juan Carlos avait annoncé le 3 août qu'il partait pour "rendre le meilleur service aux Espagnols, à leurs institutions", et à son fils et successeur, Felipe VI, au moment où les justices suisse et espagnole épluchent ses comptes en banque de l'ancien monarque. Ce dernier avait fait savoir par son avocat qu'il restait à la disposition de la justice si besoin était » rapporte FranceInfo.
Le choix de l’exil avait en lui-même été mal reçu par l’opinion public. Car s’il ne s’agit pas d’une fuite des poursuites puisqu’aucune enquête actuelle n’est en cours, elle avait été perçue comme une tentative de s’éloigner d’autres affaires qui pointent leur nez. Plus surprenant encore, les liens éventuels que la justice espagnole explorent entre l’ancien roi et des affaires politico judiciaires sont en lien avec la région du Golfe Arabique « Aucune enquête ne vise à ce jour Juan Carlos lui-même, mais les accusations d'une ancienne maîtresse, Corinna Larsen, relayées par la presse, ont éveillé la curiosité d'un procureur de Genève sur sa fortune qu'il aurait placée sur des comptes secrets en Suisse. L'ancien monarque, qui entretient des liens étroits avec les monarchies du Golfe, y aurait notamment reçu 100 millions de dollars de l'Arabie saoudite en 2008. Les procureurs de la Cour suprême espagnole, seule habilité à juger un ancien souverain, cherchent eux à savoir si la conclusion d'un contrat pour la construction d'un train à grande vitesse en Arabie saoudite aurait donné lieu à des commissions illégales et si le roi Juan Carlos en aurait bénéficié, comme l'affirme Corinna Larsen » ajoute la chaine publique française.