J.W. Anderson
J.W. Anderson. Un nom à retenir. Après un passage chez Prada Homme, mais dans un grand-magasin de Dublin, la mode est vite devenue une obsession pour Jonathan William Anderson, le jeune créateur irlandais. Il étudie ensuite au Royal College of Fashion de Londres, avant d’être remarqué par la styliste Manuela Pavesi qui travaille chez Prada. Retour chez Prada donc. Cette fois-ci, la chance lui sourit. Il commence par créer des accessoires et des bijoux. Les choses s’emballent rapidement.
Il y a six ans, en 2008, il crée sa marque : J.W. Anderson, l’abréviation de son prénom, Jonathan William, suivie de son nom de famille. Il travaille d’abord sur des collections masculines, avant de se lancer dans la femme, il y a trois ans. Aujourd’hui, il mène de front sa propre marque et la direction artistique de Loewe, la maison de prêt-à-porter espagnole de luxe et d'accessoires que LVMH vient de lui confier.
Dans un entretien au Monde, il se livre. Il n’aime pas les étiquettes et imagine une mode qu’il refuse de qualifier d’androgyne : « Je crée une garde-robe partagée. Je n'ai jamais aimé mettre une étiquette de genre sur les vêtements. Ces classifications ont fait leur temps. Aujourd'hui, les femmes vont se servir au rayon homme et inversement. Cela brise des barrières. J'espère que dans cinq ans cela sera normal », explique t-il. « Le genre n’est pas quelque chose que je considère lorsque je dessine des vêtements », dit-il encore.
Une vision qui ne remporte pas forcément l’adhésion de tout le monde, mais qui s’inscrit dans la problématique actuelle du genre. Un « genre » justement en pleine évolution. Travailleur acharné, ambitieux et dynamique, il confesse : « Ma force, c'est d'y croire : je veux faire de ma marque une des plus grandes de sa génération et que Loewe soit cinquante fois plus grosse. J'y travaille. » Respect. En attendant, ses créations sans étiquette sont déjà dans le temple du chic parisien, le Bon Marché.
Il y a six ans, en 2008, il crée sa marque : J.W. Anderson, l’abréviation de son prénom, Jonathan William, suivie de son nom de famille. Il travaille d’abord sur des collections masculines, avant de se lancer dans la femme, il y a trois ans. Aujourd’hui, il mène de front sa propre marque et la direction artistique de Loewe, la maison de prêt-à-porter espagnole de luxe et d'accessoires que LVMH vient de lui confier.
Dans un entretien au Monde, il se livre. Il n’aime pas les étiquettes et imagine une mode qu’il refuse de qualifier d’androgyne : « Je crée une garde-robe partagée. Je n'ai jamais aimé mettre une étiquette de genre sur les vêtements. Ces classifications ont fait leur temps. Aujourd'hui, les femmes vont se servir au rayon homme et inversement. Cela brise des barrières. J'espère que dans cinq ans cela sera normal », explique t-il. « Le genre n’est pas quelque chose que je considère lorsque je dessine des vêtements », dit-il encore.
Une vision qui ne remporte pas forcément l’adhésion de tout le monde, mais qui s’inscrit dans la problématique actuelle du genre. Un « genre » justement en pleine évolution. Travailleur acharné, ambitieux et dynamique, il confesse : « Ma force, c'est d'y croire : je veux faire de ma marque une des plus grandes de sa génération et que Loewe soit cinquante fois plus grosse. J'y travaille. » Respect. En attendant, ses créations sans étiquette sont déjà dans le temple du chic parisien, le Bon Marché.