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Dans le lot des actualités spatiales de la semaine, voici une mauvaise nouvelle. Quelques jours à peine après l’éclatant succès du Japon qui est parvenu à bombarder un astéroïde pour y creuser un trou, ou le dévoilement d’une image de trou noir, l’échec israélien est encore plus cuisant. « La première sonde israélienne à destination de la Lune s’est écrasée lors de son alunissage, en raison d’une panne de son moteur survenue à la dernière minute, a déclaré jeudi soir le centre de contrôle de la mission. Durant le direct, on pouvait entendre des membres de l’équipe expliquer que des moteurs censés ralentir la descente de la sonde et permettre un alunissage en douceur étaient tombés en panne et que le contact avait été perdu » nous apprend Le Figaro .
L’échec a tout de suite été assumé par les responsables de l’opération et notamment l’un des principaux financiers, Morris Khan. Un fiasco d’autant plus difficile à avaler pour lui qu’il a mis 40 millions de dollars de sa poche pour participer aux 100 millions de dollars de budget de l’opération. « Baptisée Bereshit (Genèse, en hébreu), il s’agissait de la première sonde développée par une organisation privée, SpaceIL, qui a travaillé en partenariat avec la société aérospatiale Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus grandes entreprises de défense israéliennes. Si l’alunissage de cette immense araignée à cinq pattes de 585 kilos s’était couronné par un succès, Israël aurait été le quatrième pays à réussir un tel exercice, après les États-Unis, la Russie et la Chine » poursuit le quotidien français.
Du point de vue de l’image, c’est absolument l’effet inverse de celui qui était recherché. Echouer en 2019 à faire ce qui a été fait pour la première fois il y a 50 ans est difficile à avaler. Et réussir n’est finalement pas tant que ça une prouesse.
L’échec a tout de suite été assumé par les responsables de l’opération et notamment l’un des principaux financiers, Morris Khan. Un fiasco d’autant plus difficile à avaler pour lui qu’il a mis 40 millions de dollars de sa poche pour participer aux 100 millions de dollars de budget de l’opération. « Baptisée Bereshit (Genèse, en hébreu), il s’agissait de la première sonde développée par une organisation privée, SpaceIL, qui a travaillé en partenariat avec la société aérospatiale Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus grandes entreprises de défense israéliennes. Si l’alunissage de cette immense araignée à cinq pattes de 585 kilos s’était couronné par un succès, Israël aurait été le quatrième pays à réussir un tel exercice, après les États-Unis, la Russie et la Chine » poursuit le quotidien français.
Du point de vue de l’image, c’est absolument l’effet inverse de celui qui était recherché. Echouer en 2019 à faire ce qui a été fait pour la première fois il y a 50 ans est difficile à avaler. Et réussir n’est finalement pas tant que ça une prouesse.