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Insupportables Muriel Robin et Laurent Ruquier dans « On n’est pas couché »


Clarisse Rosius
Mardi 23 Octobre 2018




La scène qui s’est déroulée dans l’émission « On n’est pas couché» a été un grand moment de malaise télévisuel. Attaqué par une Muriel Robin déchainée, le chroniqueur Charles Consigny a été malmené par le présentateur Laurent Ruquier qui n’a même pas essayé de défendre une position de neutralité.


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L’émission « On n’est pas couché » a toujours défendu la place du débat et de la confrontation des idées sur le service public. Un exercice parfois douloureux pour les invités mais qui s’est installé comme une tradition le samedi soir. Mais samedi dernier, l’émission a montré qu’elle avait bien changé d’ADN quand Laurent Ruquier a recadré sans ménagement Charles Consigny quand celui-ci avait été violemment pris à partie par Muriel Robin. La scène qui est disponible sur Youtube met mal à l’aise. Elle donne à Charles Consigny des airs de souffre-douleur dans une cour d’école ou une classe de collégiens. Alors qu’il place un mot de contradiction à Muriel Robin qui défend la GPA, il se fait allumer par celle-ci. Puis par Laurent Ruquier qui lui reproche ses manières et qui n’a de cesse de remuer le couteau dans la plaie dans les longues minutes qui suivent.
 
Dans une interview donnée au Figaro, Charles Consigny revient sur ce moment pas facile. Il a d’ailleurs – franchement à raison – menacé de quitter le plateau quand la sortie de Muriel Robin s’est transformée en attaque fleuve le traitant d’arrogant pour finir par ajouter qu’il pourrait « être (son) fils ». Mais interrogé par le quotidien il ne s’attarde pas sur le sujet et estime que la scène en elle-même est assez parlante. « C’est typiquement ce qu’on peut redouter sur ce sujet: échanger avec des personnes qui ne réagissent qu’avec les élans de leur coeur, sans faire le moindre effort de raisonnement. J’ai trouvé ça cocasse et terrible pour madame Robin qui s’est posée en héroïne de la défense des femmes battues en incarnant Jacqueline Sauvage sur TF1et se retrouve à défendre la GPA qui est à mon sens le dernier stade des violences faites aux femmes » explique-t-il. Posant ainsi à nouveau les bases d’un débat très vif chez les militantes féministes et qui mérite une véritable discussion.
 


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