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Ils ne mettent pas leurs enfants à l’école pour diverses raisons et leurs projets de vies ont été mis à bas en une seconde. En France, 50 000 mineurs sont instruits à la maison. Que ce soit parce que le niveau de l’école est catastrophique ou pour des raisons d’épanouissements personnels, ce choix était parfaitement légal tant que l’instruction donnée était aux normes. Désormais tout pourrait changer après les annonces du président dans sa lutte contre le séparatisme. Car tout en montrant du doigt l’islamisme comme enjeu principal dans ce sujet, la mesure phare va finalement pénaliser uniquement ceux qui ne sont pas concernés. Qui peut imaginer en effet que ceux qui vivaient déjà en dehors des règles vont s’y soumettre par une nouvelle obligation ? Tandis que ceux qui tachent de respecter la loi, vont se retrouver déchirés et convaincus d’avoir à choisir entre ce qui leur semble le mieux pour leurs enfants et la légalité.
« Pierre, dont les deux enfants ont chacun suivi la pédagogie Montessori à la maison, n’apprécie pas d’être ainsi pointé du doigt : « On n’est pas contre la République. On élève nos enfants dans les valeurs de la France ; quel est le rapport entre les problèmes de religion et l’instruction à domicile, avec des familles qui ont simplement choisi une éducation différente ?» Il persiste et signe, ce choix éducatif est un projet mûrement réfléchi, qui se fait chaque année en accord avec ses enfants. D’ailleurs, sa fille de 16 ans a repris l’école en cinquième, contrairement à son fils qui, lui, est resté à la maison » rapporte Libération.
A lire les témoignages publiés par Libération, mais aussi BFMTV ou des quotidiens locaux, ce sont plutôt d’autres formes de séparatismes qui sont envisagés par les parents d’enfants instruits à la maison. « « Les contrôles n’ont cessé de se renforcer depuis plus de vingt ans, d’abord sous couvert de la lutte contre les sectes et aujourd’hui contre le radicalisme religieux. » Cette mère de cinq enfants, tous passés par l’instruction en famille, entend mobiliser les parents concernés. « On ne laissera pas cette loi passer au Parlement. On se battra pour que nos enfants restent à la maison. » Et si ça ne marche pas, Jia, comme d’autres familles autour d’elle, envisage déjà un départ à l’étranger » conclue le quotidien.
« Pierre, dont les deux enfants ont chacun suivi la pédagogie Montessori à la maison, n’apprécie pas d’être ainsi pointé du doigt : « On n’est pas contre la République. On élève nos enfants dans les valeurs de la France ; quel est le rapport entre les problèmes de religion et l’instruction à domicile, avec des familles qui ont simplement choisi une éducation différente ?» Il persiste et signe, ce choix éducatif est un projet mûrement réfléchi, qui se fait chaque année en accord avec ses enfants. D’ailleurs, sa fille de 16 ans a repris l’école en cinquième, contrairement à son fils qui, lui, est resté à la maison » rapporte Libération.
A lire les témoignages publiés par Libération, mais aussi BFMTV ou des quotidiens locaux, ce sont plutôt d’autres formes de séparatismes qui sont envisagés par les parents d’enfants instruits à la maison. « « Les contrôles n’ont cessé de se renforcer depuis plus de vingt ans, d’abord sous couvert de la lutte contre les sectes et aujourd’hui contre le radicalisme religieux. » Cette mère de cinq enfants, tous passés par l’instruction en famille, entend mobiliser les parents concernés. « On ne laissera pas cette loi passer au Parlement. On se battra pour que nos enfants restent à la maison. » Et si ça ne marche pas, Jia, comme d’autres familles autour d’elle, envisage déjà un départ à l’étranger » conclue le quotidien.