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La perte de Paris était-elle un avant-gout des présidentielles ? Alors que la capitale était présentée comme un boulevard pour le candidat qui serait investi, la défaite a été causée par l’incapacité du parti présidentielle à se mettre d’accord sur le candidat. D’autres imprévus – avec les vidéos intimes de Benjamin Grivaux – n’aidant pas, la défaite a été un coup dur. Mais avec l’annonce de la démission du numéro 2 du parti, le même syndrome semble toucher le parti. Mais avec cette fois, la présidentielle au bout.
« Nous traversons une grave crise sanitaire, économique et sociale. Pour y faire face, Emmanuel Macron a changé la donne, en impulsant un nouveau souffle au gouvernement et au groupe LRM de l’Assemblée nationale. Au parti, rien n’a changé. Est-il en mesure d’affronter cette nouvelle étape du quinquennat ? Pas en l’état actuel. Il ne permet ni de faire vivre nos différentes sensibilités, ni de mener le rassemblement, ni de produire des idées neuves. Cela doit le redevenir » a déclaré dans une interview au « Monde » le numéro 2 démissionnaire du parti, Pierre Person.
Peu connu du grand public, ce dernier avait postulé pour prendre la tête du parti mais avait perdu face à l’actuel représentant, Stanislas Guerini. « J’ai travaillé dans l’intérêt de notre mouvement depuis lors. Mais je me suis heurté à une organisation trop repliée sur elle-même et qui ne tient pas assez compte de ses « marcheurs », de ses élus locaux ou de ses parlementaires. Aujourd’hui, pour donner un nouveau souffle au parti, je fais le choix de démissionner de mes fonctions à la direction de LRM, en quittant mon poste de délégué général adjoint et en ne siégeant plus au bureau exécutif. Je redeviens un militant parmi les militants et reste évidemment membre du groupe parlementaire » explique Person.
Affirmant que le parti n’a pas le souffle pour proposer des thèmes et idées pour la campagne, ce dernier montre surtout qu’en à peine quelques années d’existence, LRM est devenu un parti comme les autres, plein de divisions et de mésententes. A l’image d’un Cédric Villani qui avait appelé à renouer avec l’esprit indépendant de la campagne de Emmanuel Macron, l’initiative est du pain béni pour les futurs candidats des partis historiques.
« Nous traversons une grave crise sanitaire, économique et sociale. Pour y faire face, Emmanuel Macron a changé la donne, en impulsant un nouveau souffle au gouvernement et au groupe LRM de l’Assemblée nationale. Au parti, rien n’a changé. Est-il en mesure d’affronter cette nouvelle étape du quinquennat ? Pas en l’état actuel. Il ne permet ni de faire vivre nos différentes sensibilités, ni de mener le rassemblement, ni de produire des idées neuves. Cela doit le redevenir » a déclaré dans une interview au « Monde » le numéro 2 démissionnaire du parti, Pierre Person.
Peu connu du grand public, ce dernier avait postulé pour prendre la tête du parti mais avait perdu face à l’actuel représentant, Stanislas Guerini. « J’ai travaillé dans l’intérêt de notre mouvement depuis lors. Mais je me suis heurté à une organisation trop repliée sur elle-même et qui ne tient pas assez compte de ses « marcheurs », de ses élus locaux ou de ses parlementaires. Aujourd’hui, pour donner un nouveau souffle au parti, je fais le choix de démissionner de mes fonctions à la direction de LRM, en quittant mon poste de délégué général adjoint et en ne siégeant plus au bureau exécutif. Je redeviens un militant parmi les militants et reste évidemment membre du groupe parlementaire » explique Person.
Affirmant que le parti n’a pas le souffle pour proposer des thèmes et idées pour la campagne, ce dernier montre surtout qu’en à peine quelques années d’existence, LRM est devenu un parti comme les autres, plein de divisions et de mésententes. A l’image d’un Cédric Villani qui avait appelé à renouer avec l’esprit indépendant de la campagne de Emmanuel Macron, l’initiative est du pain béni pour les futurs candidats des partis historiques.