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Impôts, PV ou factures variées : les bureaux de tabac ajoutent une corde à leur arc


Clarisse Rosius
Mercredi 19 Février 2020




La direction des finances publiques vient d’autoriser 600 bureaux de tabac français à devenir des comptoirs pour le paiement de factures diverses. Impôts, PV, cantines, les buralistes vont centraliser plusieurs services.


Creative Commons - Pixabay

L’annonce est surtout une bonne nouvelle pour les personnes qui ne maitrisent pas l’informatique. Une bonne partie des services qui ont été digitalisés vont désormais être proposés par les buralistes. Le Parisien – Aujourd’hui en France vient d’annoncer que la Direction générale des finances publiques venait d’autoriser 600n bureaux de tabac à proposer le service de règlement de factures. 

« Frais de cantine, PV de stationnement, impôts locaux... les contribuables pourront s'en acquitter simplement.Cette mesure répond à la volonté de la Direction générale des finances publiques de "multiplier les lieux de paiements et de se rapprocher du domicile des contribuables" tout en proposant "des horaires plus larges" » explique L’Agence France presse. Le tout sera rendu possible à partir du 24 février. 

La nouvelle est bonne pour les buralistes qui voient passer les paquets de cigarettes à dix euros pour les marques les plus chères. Quant aux inquiétudes des organisations de défenses des consommateurs, ils assurent que la confidentialité la plus totale sera respectée. « Sur la machine où vous scannez et payez habituellement votre ticket de Loto, vous pourrez scanner le code QR qui figurera sur votre facture ou votre feuille d'impôt et avoir accès à différents types de règlements, en carte ou en espèces » assure le président d’une organisation représentative de buralistes, Philippe Coy. 

Le service ne sera pas plus cher pour les personnes qui décideront de ce mode de règlement. En revanche, c’est rapidement intéressant pour les buralistes puisque l’Etat va verser 1,50 euro par transaction. Avec un objectif de deux millions de paiements chaque année à long terme, c’est un véritable secteur supplémentaire qui s’ouvre pour les buralistes si l’expérimentation s’avère concluante. Le cas échéant le bilan sera posé l’été prochain et la mesure pourrait être appliquée à plus de 6 000 établissements et de façon pérenne.



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