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Homéopathie : de nouvelles dispositions présentées par le Conseil de l'Ordre des médecins


Clarisse Rosius
Mercredi 9 Octobre 2019




Réuni en session plénière, le Conseil national de l'Ordre des médecins a adopté à une très large majorité une décision sur l'homéopathie au début du mois d'octobre. Cette décision met fin aux conditions dérogatoires du droit au titre vis à vis de l'homéopathie.


Source : Pixabay, image libre de droits
Depuis 1974, l'homéopathie était reconnue par l'Ordre des médecins comme "orientation d'activité". Depuis 1984, les médecins en faisant la demande" devaient justifier d'une formation de 300 heures, universitaire ou non", explique le Conseil de l'ordre national des médecins (CNOM) dans un communiqué.

A cette époque déjà, puis à nouveau en 1997 et en 2007, l'Ordre des médecins avait émis "le souhait que soit éventuellement créé un Diplôme Interuniversitaire d'homéopathie, qui aurait permis de faire évoluer ce droit au titre", poursuit le CNOM.

En effet, parmi les critères généraux d'évaluation aujourd'hui à l'oeuvre pour accorder le droit au titre figurent notamment "l'exigence d'une formation universitaire validée de type DIU, d'une formation qui respecte les règles de déontologie médicale, d'une formation n'ayant pas de lien d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique", précise le CNOM, qui ajoute que dorénavant, "l'exigence pour qu'un éventuel DIU ouvre le droit au titre en homéopathie sera conforme aux dispositions communes à l'ensemble des titres."

L'Ordre des médecins en appelle ainsi aux Universités "à travailler ensemble à l'élaboration éventuelle d'une maquette de diplôme plus globale à propos de l'intégration des médecines complémentaires et alternatives, dont la reconnaissance du droit au titre pourrait être secondairement débattue par l'Ordre."

L'application de ces nouvelles dispositions sera "effective pour les nouveaux et futurs inscrits à une formation universitaire à compter de ce jour", peut-on également lire dans ce communiqué;


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