Si depuis longtemps, la brigade du style dit non à la tong, sauf pour Junior, mais jusqu’à huit ans max, en ces périodes de canicule, avoir les pieds au frais est un luxe. Le plus facile ? La tong donc. Un luxe bon marché (sauf à les choisir chez Céline), pratique et antiperspirant, mais d’allure souvent moche, led back ou normcore. C’est notamment la démarche molle et traînante qu’elles induisent, qui est responsable de ce look repoussant, man repeller on dira même en Anglais pour faire chic, ou « repousseur d’hommes ». Ceci dit, on peut dire d’un homme en tongs qu’il est également woman repeller. Dans ce domaine, la parité existe.
Dans tous les cas, loin de débattre sur la parité, il fait trop chaud, la tong est la solution immédiate pour marcher (mal) tout en ayant les pieds à l'air. Pourtant, les médecins lancent un cri, non pas du cœur (la tong est acceptée au bord d’une piscine, à l’extrême limite), mais un cri d’alerte : la tong est potentiellement dangereuse. Outre le fait qu’en plastique, elle glisse, et sente parfois fort, elle est un bouillon de culture à elle toute seule : elle trimballerait en effet, pas moins de 18 000 bactéries dont des pas très cool, comme le staphylocoque doré. Ce n’est pas moi qui le dit, mais l’université de Miami, rapporte Le Figaro. En 2009, elle a réalisé une étude sur le sujet, qui ne laisse aucun doute.
C’est sans compter qu’avec leur accroche en Y inversé, les doigts de pieds exercent une pression pour adhérer à la semelle, et par là-même, se développent oignons et corps inesthétiques. C’est ce que dit le podologue britannique Tariq Khan en fustigeant le port de la tong. À croire que l’attache en Y est le pire : en ne tenant pas la cheville, « les tendons s’enflamment et les os fatiguent », rapporte Le Figaro. Résultat, les effets sont directs ou se font sentir à plus long terme : douleurs dans les genoux, les jambes, les hanches, mal de dos... Voilà le lot des aficionados de la tong. Et encore, on n'est pas exhaustif, la liste de maux est longue comme le bras : ampoules, dérapages, sudation, mauvaise posture, fractures… Allez, il y a des alternatives à la tong : espadrilles, sandales, nu-pieds et spartiates, même si les lanières les rendent plus complexes à enfiler. Mais le résultat a une autre allure, et elles sont tout aussi confortables.
Dans tous les cas, loin de débattre sur la parité, il fait trop chaud, la tong est la solution immédiate pour marcher (mal) tout en ayant les pieds à l'air. Pourtant, les médecins lancent un cri, non pas du cœur (la tong est acceptée au bord d’une piscine, à l’extrême limite), mais un cri d’alerte : la tong est potentiellement dangereuse. Outre le fait qu’en plastique, elle glisse, et sente parfois fort, elle est un bouillon de culture à elle toute seule : elle trimballerait en effet, pas moins de 18 000 bactéries dont des pas très cool, comme le staphylocoque doré. Ce n’est pas moi qui le dit, mais l’université de Miami, rapporte Le Figaro. En 2009, elle a réalisé une étude sur le sujet, qui ne laisse aucun doute.
C’est sans compter qu’avec leur accroche en Y inversé, les doigts de pieds exercent une pression pour adhérer à la semelle, et par là-même, se développent oignons et corps inesthétiques. C’est ce que dit le podologue britannique Tariq Khan en fustigeant le port de la tong. À croire que l’attache en Y est le pire : en ne tenant pas la cheville, « les tendons s’enflamment et les os fatiguent », rapporte Le Figaro. Résultat, les effets sont directs ou se font sentir à plus long terme : douleurs dans les genoux, les jambes, les hanches, mal de dos... Voilà le lot des aficionados de la tong. Et encore, on n'est pas exhaustif, la liste de maux est longue comme le bras : ampoules, dérapages, sudation, mauvaise posture, fractures… Allez, il y a des alternatives à la tong : espadrilles, sandales, nu-pieds et spartiates, même si les lanières les rendent plus complexes à enfiler. Mais le résultat a une autre allure, et elles sont tout aussi confortables.