Question futile s’il en est, mais qui a son importance. Faut-il ou non laver son jean ? Telle est la question. Question superficielle on s’entend, mais sujet capital pour certains. À tel point que lefigaro.fr vient d’y consacrer un long papier. En effet, l’usure du jeans définit son tombé et son style en général. Pour que les deux soient parfaits, et que le jean devienne une seconde peau, une école prône de ne pas le laver. En tout cas, pas plus d’une fois par an, et au pressing s’il vous plaît.
Anciennement cantonné au vêtement de travail ou workwear, le pantalon en denim « s’est imposé aujourd’hui comme le compagnon omniprésent et multiculturel » des femmes (et des hommes) modernes. À tel point qu’il s’en vend dans le monde 73 par seconde. Mais le jean a cela de particulier, c’est qu’il se délave. « Acheté brut, le bel indigo d'une paire s'éclaircit petit à petit », signifiant par la même occasion les habitudes de la personne qui le porte. Ainsi, les parties usées sont révélatrices. Et par la magie du style, le jean devient un indice sociétal. Si dans le commerce, on trouve pléthore de jean déjà lavés et délavés, customisés à l’envie, un trou par ci, un autre par là, les puristes vont préférer l’acheter brut. Une taille au-dessus car il va rétrécir au premier lavage.
Laver peu ou ne pas laver son jean, permet de « respecter au mieux l'usure naturelle et l'esthétique des pigments. » Ainsi, pour les aficionados de la toile denim brut, et on y arrive, il s’agit de ne pas laver son jean. Tête de proue du mouvement, Chip Bergh, lePDG de Levi’s. Il explique au magazine Fortune sa philosophie : « une bonne paire de jean n'a pas vraiment besoin d'être lavée, sauf à de rares occasions. » Laver son jean, « abîmerait la toile », peut-on lire dans Le Figaro. Surtout, et c’est bien là la clé : « si vous lavez votre jean trop tôt, l'indigo va s'estomper de façon trop uniforme, sans aucune magie. » Bref, on l’aura compris, la magie passe par le fait de garder son jean sur les fesses le plus longtemps possible. Une manière d’être au top du style.
Anciennement cantonné au vêtement de travail ou workwear, le pantalon en denim « s’est imposé aujourd’hui comme le compagnon omniprésent et multiculturel » des femmes (et des hommes) modernes. À tel point qu’il s’en vend dans le monde 73 par seconde. Mais le jean a cela de particulier, c’est qu’il se délave. « Acheté brut, le bel indigo d'une paire s'éclaircit petit à petit », signifiant par la même occasion les habitudes de la personne qui le porte. Ainsi, les parties usées sont révélatrices. Et par la magie du style, le jean devient un indice sociétal. Si dans le commerce, on trouve pléthore de jean déjà lavés et délavés, customisés à l’envie, un trou par ci, un autre par là, les puristes vont préférer l’acheter brut. Une taille au-dessus car il va rétrécir au premier lavage.
Laver peu ou ne pas laver son jean, permet de « respecter au mieux l'usure naturelle et l'esthétique des pigments. » Ainsi, pour les aficionados de la toile denim brut, et on y arrive, il s’agit de ne pas laver son jean. Tête de proue du mouvement, Chip Bergh, lePDG de Levi’s. Il explique au magazine Fortune sa philosophie : « une bonne paire de jean n'a pas vraiment besoin d'être lavée, sauf à de rares occasions. » Laver son jean, « abîmerait la toile », peut-on lire dans Le Figaro. Surtout, et c’est bien là la clé : « si vous lavez votre jean trop tôt, l'indigo va s'estomper de façon trop uniforme, sans aucune magie. » Bref, on l’aura compris, la magie passe par le fait de garder son jean sur les fesses le plus longtemps possible. Une manière d’être au top du style.