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Enfants placés, l’Assemblée valide une loi plus protectrice


Clarisse Rosius
Mardi 25 Janvier 2022




Mardi 25 janvier les députés français vont se prononcer – et vraisemblablement valider – une loi plus protectrice pour les enfants placés à l’Aide sociale. Des mesures consensuelles et une avancée majeur pour la protection de l’enfance.


Creative Commons - Pixabay

Une loi qui va dans le bon sens. L’Assemblée nationale devrait valider mardi 25 janvier un texte qui vise à mieux protéger les mineurs placés. Au Sénat, la majorité de droite a déjà donné son accord à main levé sur ce texte. « Le secrétaire d'État à l'Enfance et aux Familles Adrien Taquet, qui porte le projet de loi depuis l'été dernier devant les parlementaires, s'est dit «convaincu» qu'il «permettra aux enfants protégés par l'ASE de préparer leur avenir, d'envisager plus sereinement leur autonomie et de lutter contre ces inégalités de destin». De la formation lacunaire des personnels jusqu'aux violences, des défaillances sont régulièrement pointées dans le suivi de ces quelque 300.000 mineurs. Plus de la moitié sont des «enfants placés», en institution ou en familles d'accueil, les autres bénéficiant d'actions éducatives » explique Le Figaro .

Et le quotidien de souligner l’unanimisme que rencontre ce projet de loi. « «La corapporteure LREM au Palais Bourbon Bénédicte Pételle vante un projet de loi «utile», «dans la lignée des lois de 2007 et de 2016». Pour accompagner les jeunes de 18 à 21 ans passés par l'ASE, la garantie jeunes leur sera «systématiquement proposée», puis le contrat d'engagement jeune en mars, pour une insertion de ceux sans emploi ni formation. Et ils bénéficieront d'un «droit au retour» à l'ASE en cas de besoin. Des «avancées» saluées par le collectif d'associations de protection de l'enfance Cause Majeur!. Un quart des personnes sans domicile nées en France sont d'anciens enfants placés. Les jeunes sortants de l'ASE seront prioritaires pour un logement social » ».

Parmi les points clés du texte, un plus grand investissement de l’État pour la gestion de ce dossier qui est de compétence départementale. Par ailleurs, d’ici deux ans le logement par l’administration de mineurs dans des hôtels sera interdit alors qu’aujourd’hui plus de 7 500 sont dans cette situation. La rémunération des familles d’accueil va augmenter dès le premier enfant accueilli tandis que la recherche d’un « tiers digne de confiance » automatique. Enfin, parmi les mesures phares, le parrainage des enfants par des bénévoles sera encouragé et les fratries accueillies dans un même lieu. 



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