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L’actualité est bouchée par les inquiétudes planétaires concernant le covid-19. Les autres maladies existent pourtant toujours. C’est notamment le cas de l’endométriose alors que ce week-end la journée mondiale de lutte contre cette maladie est passée inaperçue. « Dans le monde, une femme sur dix en âge de procréer souffre d’endométriose. Cette maladie chronique est provoquée par la migration des tissus de l’endomètre en dehors de l’utérus. Les symptômes comprennent des troubles digestifs, des douleurs dans le bas-ventre pendant les rapports sexuels, des règles extrêmement désagréables ou encore une difficulté à tomber enceinte. Les causes de cette affliction sont multi-factorielles, allant de l’âge, à la génétique en passant par l’alimentation (la consommation d’acides gras saturés pourrait jouer) » rappelle Pourquoi Docteur .
Alors que les événements autour de cette journée ont été annulés, le site spécialisé sur les questions médicales a pris l’initiative de publier le témoignage d’une femme concernée. On y décèle une souffrance psychologique particulière, due au fait qu’elles ont souvent mis des années à mettre un nom sur ce qui les affligeait.
« En tout, le diagnostic de l’endométriose aura donc pris huit ans. Des années de souffrance pour rien, pendant lesquelles j’étais régulièrement absente à mon travail en raison de mes douleurs. Il aura fallu un spécialiste pour me diagnostiquer. Est-ce que ça veut dire que les gynécologues ne sont pas assez renseignés sur la maladie ? Que les radiologues ne sont pas bien formés à repérer les lésions ? Je m’interroge… » rapporte-t-elle.
Et une fois le problème identifié, les traitements ne font pas de miracles. Les essais de pilules ou de traitements hormonaux ont des effets durables et difficiles à évaluer. De quoi encourager, lorsque la crise actuelle sera derrière nous, à continuer à favoriser la sensibilisation, et notamment pour encourager la recherche de traitements adaptés.
Lire en intégralité le témoignage cité sur Pourquoi Docteur
Alors que les événements autour de cette journée ont été annulés, le site spécialisé sur les questions médicales a pris l’initiative de publier le témoignage d’une femme concernée. On y décèle une souffrance psychologique particulière, due au fait qu’elles ont souvent mis des années à mettre un nom sur ce qui les affligeait.
« En tout, le diagnostic de l’endométriose aura donc pris huit ans. Des années de souffrance pour rien, pendant lesquelles j’étais régulièrement absente à mon travail en raison de mes douleurs. Il aura fallu un spécialiste pour me diagnostiquer. Est-ce que ça veut dire que les gynécologues ne sont pas assez renseignés sur la maladie ? Que les radiologues ne sont pas bien formés à repérer les lésions ? Je m’interroge… » rapporte-t-elle.
Et une fois le problème identifié, les traitements ne font pas de miracles. Les essais de pilules ou de traitements hormonaux ont des effets durables et difficiles à évaluer. De quoi encourager, lorsque la crise actuelle sera derrière nous, à continuer à favoriser la sensibilisation, et notamment pour encourager la recherche de traitements adaptés.
Lire en intégralité le témoignage cité sur Pourquoi Docteur