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Le concept bancal d’ « opération spéciale » a vite volé en éclat. Des vidéos de femmes russes qui appellent au retour des hommes du front ukrainien confirme que la donne a changé en Russie. « Vidéo après vidéo, la même mise en scène se répète. Visages graves, des femmes se tiennent serrées les unes contre les autres, les jeunes avec les plus âgées, comme pour conjurer leur propre audace. Le décor importe peu : une place de village, un bâtiment administratif, les portes obstinément fermées d’une base militaire… Les mots aussi se ressemblent : « Nos fils et nos maris ne sont pas de la chair à canon. Ils ont besoin d’aide. » » raconte Le Monde.
L’appel à la mobilisation des hommes en âge de se battre a été le tournant le plus visible de la Russie dans sa guerre en Ukraine. Depuis, les voix contestataires se sont multipliées, sans que l’on puisse évaluer le soutien réel de ses oppositions dans la population. « Nous nous adressons au gouverneur et aux instances supérieures, nous vous demandons d’aider nos mobilisés. Ils ont été emmenés en première ligne et abandonnés par leur commandement avant d’être soumis à un bombardement pendant trois jours. Nos soldats ont survécu comme ils ont pu. Ils n’ont rien mangé et rien bu mais ils ne se sont pas enfuis. Ils ne savent pas quoi faire… » selon les propos rapportés par « Le Monde », c’est ce qu’ont déclaré des femmes de Voronej dans l’ouest de l Russie dans une vidéo du 5 novembre.
Ce type de vidéos a essaimé ici et là ces derniers jours avec des critiques directes du pouvoir russe et notamment sur le fait que les mobilisés sont partis sur le front, contrairement à ce qui avait été dit lors de l’appel au drapeau.
« Le mouvement est loin d’être massif ou même coordonné, et les médias fédéraux n’en disent pas un mot. Mais il n’en est pas moins menaçant pour le pouvoir, tant le poids symbolique de ces protestations est important. Elles rappellent évidemment le mouvement des Comités de mères de soldats qui, durant les deux guerres de Tchétchénie (1994-1996, 1999-2009), se battaient pour récupérer leurs fils prisonniers ou les extirper de la grande boucherie. Il existe toutefois une grande différence : les femmes de mobilisés pour l’Ukraine ne sont pas contre « l’opération militaire spéciale » ou contre le pouvoir. Au contraire : elles demandent son aide pour que les mobilisés puissent combattre « dans de bonnes conditions ». Que ce soit par conviction ou par stratégie, elles prennent bien soin de clamer leur loyauté, se disant pour certaines prêtes à rejoindre leurs hommes au front » précise Le Monde.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
L’appel à la mobilisation des hommes en âge de se battre a été le tournant le plus visible de la Russie dans sa guerre en Ukraine. Depuis, les voix contestataires se sont multipliées, sans que l’on puisse évaluer le soutien réel de ses oppositions dans la population. « Nous nous adressons au gouverneur et aux instances supérieures, nous vous demandons d’aider nos mobilisés. Ils ont été emmenés en première ligne et abandonnés par leur commandement avant d’être soumis à un bombardement pendant trois jours. Nos soldats ont survécu comme ils ont pu. Ils n’ont rien mangé et rien bu mais ils ne se sont pas enfuis. Ils ne savent pas quoi faire… » selon les propos rapportés par « Le Monde », c’est ce qu’ont déclaré des femmes de Voronej dans l’ouest de l Russie dans une vidéo du 5 novembre.
Ce type de vidéos a essaimé ici et là ces derniers jours avec des critiques directes du pouvoir russe et notamment sur le fait que les mobilisés sont partis sur le front, contrairement à ce qui avait été dit lors de l’appel au drapeau.
« Le mouvement est loin d’être massif ou même coordonné, et les médias fédéraux n’en disent pas un mot. Mais il n’en est pas moins menaçant pour le pouvoir, tant le poids symbolique de ces protestations est important. Elles rappellent évidemment le mouvement des Comités de mères de soldats qui, durant les deux guerres de Tchétchénie (1994-1996, 1999-2009), se battaient pour récupérer leurs fils prisonniers ou les extirper de la grande boucherie. Il existe toutefois une grande différence : les femmes de mobilisés pour l’Ukraine ne sont pas contre « l’opération militaire spéciale » ou contre le pouvoir. Au contraire : elles demandent son aide pour que les mobilisés puissent combattre « dans de bonnes conditions ». Que ce soit par conviction ou par stratégie, elles prennent bien soin de clamer leur loyauté, se disant pour certaines prêtes à rejoindre leurs hommes au front » précise Le Monde.
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