Des femmes à la tête de maisons d’édition ? On pense à Teresa Cremisi, bien sûr, passée de Gallimard à Flammarion. On pense également à Isabelle Laffont, qui dirige la fabrique de best sellers qu’est devenu Lattès. Mais depuis quelques années, elles ne sont plus les seules. Si l’édition est un milieu essentiellement féminin, avec 90% des effectifs, les gouvernances le deviennent aussi, et de plus en plus. À l’image de toute une génération de jeunes éditrices qui reprennent les reines de maisons historiques : Cécile Boyer-Runge est désormais PDG de Robert Laffont, Anna Pavlowitch, ex-boss de J'ai lu, s’est vue propulsée en début d’année, à la direction du pôle littérature générale de Flammarion. Et encore, la liste n’est pas exhaustive. On peut encore citer Marie-Christine Conchon qui dirige Univers Poche, Emmanuelle Vial, les éditions Autrement, Hélène Fiamma, la directrice éditoriale de Payot & Rivages ou Sophie de Closets chez Fayard...
Dans tous les cas, elles bousculent le paysage littéraire avec des choix souvent audacieux. Aujourd’hui, rapporte L’Express, elles sont « décidées à monter au créneau pour faire évoluer un métier en pleine mutation, conquérir un lectorat volatil à l'ère du 2.0 et d'une concurrence effrénée, donner leur chance à de nouveaux talents. Sans pour autant négliger le patrimoine littéraire dont elles ont également la charge. » Autant dire, les défis à relever sont nombreux. Mais elles s’y attachent, offensives et pas nostalgiques, à l’image de Véronique Cardi, directrice générale du Livre de poche dont le jeune âge représente un atout : « celui de ne pas regretter un âge d'or que l'on n'a pas connu. J'ai toujours vécu avec la crise, alors je vais au-devant des lecteurs », dit-elle à L’Express. Même chose chez Fayard, avec Sophie Charnavel, directrice éditoriale : « mes livres, je vais les chercher avec les dents. » Avec les dents ? Oui. Avec des manières de mecs alors.
Dans tous les cas, elles bousculent le paysage littéraire avec des choix souvent audacieux. Aujourd’hui, rapporte L’Express, elles sont « décidées à monter au créneau pour faire évoluer un métier en pleine mutation, conquérir un lectorat volatil à l'ère du 2.0 et d'une concurrence effrénée, donner leur chance à de nouveaux talents. Sans pour autant négliger le patrimoine littéraire dont elles ont également la charge. » Autant dire, les défis à relever sont nombreux. Mais elles s’y attachent, offensives et pas nostalgiques, à l’image de Véronique Cardi, directrice générale du Livre de poche dont le jeune âge représente un atout : « celui de ne pas regretter un âge d'or que l'on n'a pas connu. J'ai toujours vécu avec la crise, alors je vais au-devant des lecteurs », dit-elle à L’Express. Même chose chez Fayard, avec Sophie Charnavel, directrice éditoriale : « mes livres, je vais les chercher avec les dents. » Avec les dents ? Oui. Avec des manières de mecs alors.