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Disney et Netflix chez Canal, quel avenir pour notre consommation de séries et films ?


Clarisse Rosius
Mercredi 18 Décembre 2019




L’annonce par Disney de l’exclusivité pour la distribution en France de Disney + pose de nombreuses questions sur les modalités de ce type d’accord. Dans les prochaines années, le public va-t-il cumuler les abonnements directement aux plateformes ou opter pour des bouquets comme auparavant ?


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Est-ce que les plateformes de VOD sont incompatibles les unes avec les autres ? C’est un peu tout le paradoxe des discussions actuelles sur les arrivées en fanfares des concurrents de Netflix. Car si la concurrence avec Amazon Prime et Disney + est certaine, les services ne sont pas pour autant incompatibles. On se souvient des pratiques des années précédentes avec les bouquets satellites. Par des abonnements centralisés, les clients avaient accès à plusieurs chaines et services. Plus ou moins cher selon l’étendu des accès. C’est sur une réactualisation de ce système que Canal mise en passant des accords avec Netflix et Disney+. 

« L'annonce de cet accord exclusif a suscité une inquiétude chez certains usagés caressant l'espoir de s'abonner à Disney+ au printemps 2020. Rassurez-vous, Disney+ restera accessible à travers les canaux habituels. Les personnes intéressées pourront souscrire un abonnement directement chez Disney+ en passant par internet ou l'application via smartphones et tablettes. Si Canal+ n'a pour l'heure pas communiqué de date précise ni de détails sur sa future offre commerciale, une chose est sûre : Disney+ ouvrira ses portesdans notre hexagone le 31 mars 2020. Il va falloir patienter encore un peu avant de connaître le montant de l'abonnement Disney+ en France » confirme Allo Ciné

Le prix de Disney + sera sans aucun doute calqué sur celui de Netflix, surement un peu moins au début comme aux Etats-Unis. Toujours est-il que les sommes pourraient bien être cumulables et opposer les services VOD n’a pas de sens. Surtout si l’on se dirige vers des distributeurs qui traitent les fournisseurs de contenus comme des chaines nouvelle génération. Reste désormais à voir si les plateformes sont décidées à saborder les acteurs traditionnels de la diffusion en misant plus sur les abonnements directs par applications et internet.


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