« Je suis venu tweeter que je m’en vais. » Une reprise de Serge Gainsbourg version 2.0 ? Non, le titre d’un article publié cet hiver dans M Le Magazine du Monde. Le sujet, que l’on suit, et qui est un peu un dada, est la digital detox. Le fait de débrancher, de décrocher. Déconnecter des smatphones, tablettes, écrans, et de l’Internet chronophages. Beaucoup d’utilisateurs sur connectés, comme on dirait surmenés, sentent poindre le danger parce que justement, leur hyperconnexion pourrait bien déclencher burn-in ou burn-out, c’est selon.
Conscients de cet envahissement numérique, de la vie vue à travers la lucarne d’Internet et des écrans, certains utilisateurs décident donc de couper court. Et ils le clament haut et fort, notamment sur les réseaux sociaux, ce qui en soit, fait déjà un peu rigoler. Mais au diable après-tout, s’ils tiennent, cela vaut bien un petit effet d’annonce, un tweet même ! Pourtant, et c’est le sujet du Monde, après avoir déclamé qu’on ne les y reprendrait plus, beaucoup y reviennent.
« Annoncer qu’on a lâché Facebook, c’est la nouvelle façon de clamer qu’on n’a pas de télé », fait remarquer au Monde, Laura-Portwood-Stacer, chercheuse américaine à l’université de New York. Aujourd’hui, refuser le réseau social et tout ce qui va avec, s’apparente à un acte militant. « Les gens expriment quelque chose d’eux en refusant Facebook, qu’il s’agisse de leurs valeurs morales, de leurs positions politiques, de leurs goûts élitistes ou de leur désir de se différencier de la masse », dit encore la chercheuse au Monde.
Pour des chercheurs de la Boston University, plus prosaïquement, on peut aussi débrancher pour être heureux. L’étude qu’ils ont menée montre en effet un lien de causalité entre le temps passé sur le réseau social, Facebook en l'occurrence, et la survenue de divorces. C’est ce qu'explique le journaliste du New York Times, Arthur Brooks et que cite Le Monde : « Comment pourrait-on ne pas se sentir mal à passer la moitié de son temps à prétendre qu’on est plus heureux qu’on ne l’est, et l’autre moitié à regarder comme les autres semblent l’être bien plus que nous ? »
Du coup, les stages de déconnexion ont le vent en poupe. En France, l’américaine Melissa Unger, tout droit débarquée de New York, a monté la structure Seymour+. Un genre de workshop dédié à la détox digitale. Les déconnectés d’un jour se retrouvent devant une feuille et un crayon... Autre initiative, parmi des centaines, le site 99 Days of Freedom, ou 99 jours de liberté : comment lever le pied pendant plus de trois mois. Un exploit pour certains. Surtout, le moyen de dégager pas moins de 28 heures à faire autre chose que d’être penché sur un écran…
Conscients de cet envahissement numérique, de la vie vue à travers la lucarne d’Internet et des écrans, certains utilisateurs décident donc de couper court. Et ils le clament haut et fort, notamment sur les réseaux sociaux, ce qui en soit, fait déjà un peu rigoler. Mais au diable après-tout, s’ils tiennent, cela vaut bien un petit effet d’annonce, un tweet même ! Pourtant, et c’est le sujet du Monde, après avoir déclamé qu’on ne les y reprendrait plus, beaucoup y reviennent.
« Annoncer qu’on a lâché Facebook, c’est la nouvelle façon de clamer qu’on n’a pas de télé », fait remarquer au Monde, Laura-Portwood-Stacer, chercheuse américaine à l’université de New York. Aujourd’hui, refuser le réseau social et tout ce qui va avec, s’apparente à un acte militant. « Les gens expriment quelque chose d’eux en refusant Facebook, qu’il s’agisse de leurs valeurs morales, de leurs positions politiques, de leurs goûts élitistes ou de leur désir de se différencier de la masse », dit encore la chercheuse au Monde.
Pour des chercheurs de la Boston University, plus prosaïquement, on peut aussi débrancher pour être heureux. L’étude qu’ils ont menée montre en effet un lien de causalité entre le temps passé sur le réseau social, Facebook en l'occurrence, et la survenue de divorces. C’est ce qu'explique le journaliste du New York Times, Arthur Brooks et que cite Le Monde : « Comment pourrait-on ne pas se sentir mal à passer la moitié de son temps à prétendre qu’on est plus heureux qu’on ne l’est, et l’autre moitié à regarder comme les autres semblent l’être bien plus que nous ? »
Du coup, les stages de déconnexion ont le vent en poupe. En France, l’américaine Melissa Unger, tout droit débarquée de New York, a monté la structure Seymour+. Un genre de workshop dédié à la détox digitale. Les déconnectés d’un jour se retrouvent devant une feuille et un crayon... Autre initiative, parmi des centaines, le site 99 Days of Freedom, ou 99 jours de liberté : comment lever le pied pendant plus de trois mois. Un exploit pour certains. Surtout, le moyen de dégager pas moins de 28 heures à faire autre chose que d’être penché sur un écran…