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« J’ai décidé, à l’écoute des interventions, de déprogrammer ce film des cinémas publics d’Est Ensemble » a déclaré Gérard Cosme, le président de cet établissement public qui regroupe neuf villes de Seine Saint Denis. Alors que les appels aux boycotts étaient plutôt convaincants et argumentés, cette décision d’une institution publique est plus gênante.
Car en effet les arguments pour critique ce film sont nombreux. Le fait notamment que Roman Polanski n’a eu de cesse durant sa carrière de se mettre en avant comme un réalisateur avec un propos. Plus encore que ça, comme un réalisateur dont la vie et l’œuvre sont liés à maints égards. Et c’est justement sur ce point-là que ceux qui appellent au boycott sont convaincants. Car il y a quelque chose de gênant à aller voir un film présenté comme personnel par quelqu’un condamné dans un premier temps aux Etats-Unis et accusés dans d’autres affaires d’agressions sexuelles.
Dès lors, l’on peut avoir deux sortes de positions. Considérer que le film doit être jugé en lui-même ou plutôt que Polanski a perdu la légitimité de s’ériger en autorité morale, quel que soit le sujet traité. On peut aussi essayer de convaincre les autres de sa position. Et c’est d’ailleurs ce que la président d’Est Ensemble, Hérard Cosmei, avait fait : « À titre personnel, je n’irai pas voir le film de Roman Polanski et j’appelle les spectateurs à faire de même ». Avant de se raviser comme on l’a vu et de déprogrammer le film des cinémas publics.
Or il y a une grande différence entre l’appel au boycott et la déprogrammation. La justice n’a pas interdit le film et en tant que cinémas publics, il n’y a pas de raison pour que la décision soit prise à la place des habitant de ces villes. Un abus de pouvoir qui pourrait en plus créer un précédent. Si l’on peut déprogrammer pour des raisons personnelles, pourquoi s’arrêter à Polanski ? « « Nous demandons dès à présent à nos élus la liste des cinéastes dont nous n’aurons plus le droit de programmer les films et la définition de leurs critères. Un comité de vérification de la moralité des artistes programmés est-il prévu, puisque la liberté individuelle des spectateurs n’est pas suffisante ? » argue très justement le directeur du cinéma Melliès à Montreuil, concerné par la déprogrammation.
Car en effet les arguments pour critique ce film sont nombreux. Le fait notamment que Roman Polanski n’a eu de cesse durant sa carrière de se mettre en avant comme un réalisateur avec un propos. Plus encore que ça, comme un réalisateur dont la vie et l’œuvre sont liés à maints égards. Et c’est justement sur ce point-là que ceux qui appellent au boycott sont convaincants. Car il y a quelque chose de gênant à aller voir un film présenté comme personnel par quelqu’un condamné dans un premier temps aux Etats-Unis et accusés dans d’autres affaires d’agressions sexuelles.
Dès lors, l’on peut avoir deux sortes de positions. Considérer que le film doit être jugé en lui-même ou plutôt que Polanski a perdu la légitimité de s’ériger en autorité morale, quel que soit le sujet traité. On peut aussi essayer de convaincre les autres de sa position. Et c’est d’ailleurs ce que la président d’Est Ensemble, Hérard Cosmei, avait fait : « À titre personnel, je n’irai pas voir le film de Roman Polanski et j’appelle les spectateurs à faire de même ». Avant de se raviser comme on l’a vu et de déprogrammer le film des cinémas publics.
Or il y a une grande différence entre l’appel au boycott et la déprogrammation. La justice n’a pas interdit le film et en tant que cinémas publics, il n’y a pas de raison pour que la décision soit prise à la place des habitant de ces villes. Un abus de pouvoir qui pourrait en plus créer un précédent. Si l’on peut déprogrammer pour des raisons personnelles, pourquoi s’arrêter à Polanski ? « « Nous demandons dès à présent à nos élus la liste des cinéastes dont nous n’aurons plus le droit de programmer les films et la définition de leurs critères. Un comité de vérification de la moralité des artistes programmés est-il prévu, puisque la liberté individuelle des spectateurs n’est pas suffisante ? » argue très justement le directeur du cinéma Melliès à Montreuil, concerné par la déprogrammation.