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Démocratiser le livre c’est rappeler qu’il s’agit de l’objet culturel et de loisir le moins cher. Une réalité que rappelle très bien l’opération lancée par Cultura samedi 4 mars. A partir de ce jour, l’enseigne de librairies indépendantes va mettre en vente dans ses 104 magasin 1,2 million de livres à un euro pièce. Une opération rendue possible par une association. «Méconnue du grand public, l’association Lire c’est partir, fondée en 1992, s’est donné pour objectif de favoriser l’accès à la lecture pour les plus jeunes. Et surtout pour les plus démunis. « Dans les banlieues et les campagnes, beaucoup n’ont pas de livres chez eux. Nos ouvrages sont destinés à ceux qui n’en achètent pas habituellement », explique son fondateur, Vincent Safrat. Il avait d’abord récupéré des milliers de livres qui allaient partir au pilon pour les distribuer aux déshérités, avant de lancer sa propre maison d’édition à vocation sociale » rapporte Le Monde.
Non seulement l’opération est vertueuse pour la démocratisation de la culture, mais elle est aussi rentable, ce qui permet d’espérer la prospérité de la démarche. Car sur cet euro par exemplaire, Cultura peut même empocher une marge de 20 centimes et ainsi soutenir un réseau de librairies indépendantes.
« Forte d’une équipe de 18 salariés, l’association compte 249 titres à son catalogue et sort en général 35 nouveautés par an, systématiquement de moins de 160 pages, afin de contenir le prix de la fabrication. « Je suis très marginal et hors du système », convient son président, puisque ces ouvrages sont distribués essentiellement dans les écoles, par l’intermédiaire d’associations pédagogiques ou des parents d’élèves. Ou achetés en ligne et également directement dans trois dépôts. Un camion sillonne d’ailleurs les routes de France pour les proposer d’école en école. En mars, il passera ainsi dans le Nord, à Valenciennes et à Waziers, dans le Pas-de-Calais, à Sains-en-Gohelle et à Saint-Omer, dans l’Eure, à Vernon et à Evreux » poursuit Le Monde.
Non seulement l’opération est vertueuse pour la démocratisation de la culture, mais elle est aussi rentable, ce qui permet d’espérer la prospérité de la démarche. Car sur cet euro par exemplaire, Cultura peut même empocher une marge de 20 centimes et ainsi soutenir un réseau de librairies indépendantes.
« Forte d’une équipe de 18 salariés, l’association compte 249 titres à son catalogue et sort en général 35 nouveautés par an, systématiquement de moins de 160 pages, afin de contenir le prix de la fabrication. « Je suis très marginal et hors du système », convient son président, puisque ces ouvrages sont distribués essentiellement dans les écoles, par l’intermédiaire d’associations pédagogiques ou des parents d’élèves. Ou achetés en ligne et également directement dans trois dépôts. Un camion sillonne d’ailleurs les routes de France pour les proposer d’école en école. En mars, il passera ainsi dans le Nord, à Valenciennes et à Waziers, dans le Pas-de-Calais, à Sains-en-Gohelle et à Saint-Omer, dans l’Eure, à Vernon et à Evreux » poursuit Le Monde.