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Des gages à toutes les sensibilités, quitte à brouiller les pistes. Dans une longue interview donnée à L’Express, Emmanuel Macron a repris des airs de campagne présidentielle. Misant plus que jamais sur un ton de médiateur, le président a balayé le bilan de son quinquennat en arrondissant les angles. Et ce qui hier était montré – assumé ou non par lui – comme des prises de positions assumées ont été décontextualisées. Les Gaulois réfractaires, les Gilets Jaunes, Pétain, les questions d’identité et autant de sujets clivant ont été abordés avec une positionnement toujours entre les deux camps qui s’affronteraient.
En dehors des sujets plus anecdotiques le concernant, ce sont sur les sujets les plus électriques que devrait se jouer la campagne présidentielle. Sur ces derniers, la question centrale sera de voir si son positionnement du même acabit qu’en 2017 fonctionnera de nouveau. « Emmanuel Macron précise l'importance d'une «aventure française» à laquelle se raccrocher et l'exigence d'une certaine intégration : «ma matrice intellectuelle et mon parcours doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine» confie-t-il, avant de rendre hommage à Nicolas Sarkozy. «Au fond, son intuition il y a dix ans était bonne même s'il me semble que la formule 'd'identité nationale' était sujette à trop de polémiques». Invité à préciser sa vision de cette identité française, le résident de la Lanterne a d'abord rejeté tout critère d'appartenance trop stricte : «Il me semble qu'être français, c'est d'abord habiter une langue et une histoire, c'est-à-dire s'inscrire dans un destin collectif». Avant d'ajouter que «c'est aussi une citoyenneté définie par des valeurs 'liberté, égalité, fraternité, laïcité' qui reconnaissent l'individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout», et de rejeter toute «approche par le sang» » a-t-il dit sur la question de l’identité, selon des propos compilés par Le Figaro .
« Sur la question, Emmanuel Macron alterne de façon notable entre fermeté républicaine et une très large ouverture » commente le quotidien, soulignant ainsi ce que veut être le macronisme.
En dehors des sujets plus anecdotiques le concernant, ce sont sur les sujets les plus électriques que devrait se jouer la campagne présidentielle. Sur ces derniers, la question centrale sera de voir si son positionnement du même acabit qu’en 2017 fonctionnera de nouveau. « Emmanuel Macron précise l'importance d'une «aventure française» à laquelle se raccrocher et l'exigence d'une certaine intégration : «ma matrice intellectuelle et mon parcours doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine» confie-t-il, avant de rendre hommage à Nicolas Sarkozy. «Au fond, son intuition il y a dix ans était bonne même s'il me semble que la formule 'd'identité nationale' était sujette à trop de polémiques». Invité à préciser sa vision de cette identité française, le résident de la Lanterne a d'abord rejeté tout critère d'appartenance trop stricte : «Il me semble qu'être français, c'est d'abord habiter une langue et une histoire, c'est-à-dire s'inscrire dans un destin collectif». Avant d'ajouter que «c'est aussi une citoyenneté définie par des valeurs 'liberté, égalité, fraternité, laïcité' qui reconnaissent l'individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout», et de rejeter toute «approche par le sang» » a-t-il dit sur la question de l’identité, selon des propos compilés par Le Figaro .
« Sur la question, Emmanuel Macron alterne de façon notable entre fermeté républicaine et une très large ouverture » commente le quotidien, soulignant ainsi ce que veut être le macronisme.