Une crème solaire analysée sur trois n'est pas fiable
© Pixabay
L'alerte est lancée par l'UFC-Que Choisir après un test approfondi sur des crèmes solaires destinées au visage, toutes étiquetées SPF 50 ou 50+. Sur les 13 produits testés, cinq n'offrent pas le niveau de protection UV annoncé, mettant en danger la santé des utilisateurs qui comptent sur ces chiffres pour leur protection contre le cancer de la peau — un type de cancer dont l'incidence a dramatiquement augmenté au cours des dernières décennies. Alarmant : parmi ces produits, quatre affichent une protection effective ne dépassant pas un indice SPF 30, malgré des promesses nettement supérieures.
L'étude soulève également des préoccupations significatives quant à l'impact écologique de ces crèmes. Alors que la majorité sont sans danger pour la santé humaine, 10 sur 13 ont reçu de mauvaises évaluations environnementales, principalement dues à des composants toxiques pour la vie aquatique. De plus, certaines marques, comme Vichy et Lancaster, utilisent des termes tels que « formule testée en conditions marines » ou « Clean and ocean friendly », induisant les consommateurs en erreur quant à la véritable innocuité environnementale de leurs produits.
L'étude soulève également des préoccupations significatives quant à l'impact écologique de ces crèmes. Alors que la majorité sont sans danger pour la santé humaine, 10 sur 13 ont reçu de mauvaises évaluations environnementales, principalement dues à des composants toxiques pour la vie aquatique. De plus, certaines marques, comme Vichy et Lancaster, utilisent des termes tels que « formule testée en conditions marines » ou « Clean and ocean friendly », induisant les consommateurs en erreur quant à la véritable innocuité environnementale de leurs produits.
L'UFC-Que Choisir envisage de porter plainte contre les fabricants
En réponse à ces découvertes, l'UFC-Que Choisir ne se contente pas d'informer le public. Elle a pris des mesures concrètes, telles que la mise en demeure des fabricants de rendre conformes ou de retirer leurs produits. Elle annonce également saisir la Direction de la Répression des Fraudes (DGCCRF) pour intensifier les contrôles, prendre les mesures pour "faire cesser ces pratiques" et sanctionner les marques dénoncées.
L'association pousse également pour une régulation plus stricte des allégations environnementales sur les produits cosmétiques. L'organisation envisage enfin des actions en justice contre les fabricants qui ne modifient pas leurs pratiques. Pour ceux qui recherchent une protection efficace, il est conseillé de se fier aux produits ayant subi des tests indépendants plutôt qu'aux affirmations des fabricants.
L'association pousse également pour une régulation plus stricte des allégations environnementales sur les produits cosmétiques. L'organisation envisage enfin des actions en justice contre les fabricants qui ne modifient pas leurs pratiques. Pour ceux qui recherchent une protection efficace, il est conseillé de se fier aux produits ayant subi des tests indépendants plutôt qu'aux affirmations des fabricants.