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Sans visage, ce sont des statistiques. Le compteur de malades, de personnes en soins intensifs et de morts a beau monter, ce sont les infections et cas graves chez des personnalités médiatisées qui provoque un véritable déclic dans l’opinion publique. Comme si à chaque fois, un cas de plus ou de moins signifiait une nouvelle étape franchie. Ce fut le cas au tout début de l’épidémie quand le médecin chinois qui avait lancé l’alerte est mort.
Les morts du jazzmna Ellis Marsalis puis du saxophoniste Manu Dibango ont été des coups de semonce. Comme s’il s’agissait de révélateurs d’une situation globale dans les pays où ils se trouvaient.
De ce point de vue, le placement en soins intensifs de Boris Johnson a fait l’effet d’une bombe. « L'admission du Premier ministre Boris Johnson en soins intensifs suscite une forte inquiétude au Royaume-Uni et au-delà. Preuve encore une fois que le Covid-19 peut durement atteindre des sujets en bonne santé, qu'ils soient anonymes ou puissants » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France .
Le fait qu’il ne s’agisse pas d’un vieillard, que ce soit celui qui avait mis en scène le fait qu’il restait en première ligne à serrer des mains accentuent encore cette prise de conscience par le cas d’une célébrité. Mais surtout, c’est l’impression que le monde politique international est touché puisqu’il s’agit d’un chef d’exécutif membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. « L'excentrique politicien avait tenté de masquer ses atermoiements face à la crise sanitaire en clamant n'avoir aucune crainte de monter en première ligne. « J'ai serré la main de tout le monde », y compris de malades, déclarait-il le 3 mars en racontant sa visite à un hôpital. Bien que ce ne soit pas là qu'il a contracté la maladie, vu le délai d'incubation, « Boris Johnson a ignoré les conseils sanitaires à ses propres périls », commentait The Independant quand le diagnostic est tombé fin mars. Son obstination à rester aux commandes n'avait aucunement surpris les Britanniques : ni ses partisans qui louent son engagement, ni ses adversaires qui critiquent son ambition dévorante. En revanche, l'annonce de lundi « était inattendue », d'après le Telegraph » rapporte le quotidien français.
Les morts du jazzmna Ellis Marsalis puis du saxophoniste Manu Dibango ont été des coups de semonce. Comme s’il s’agissait de révélateurs d’une situation globale dans les pays où ils se trouvaient.
De ce point de vue, le placement en soins intensifs de Boris Johnson a fait l’effet d’une bombe. « L'admission du Premier ministre Boris Johnson en soins intensifs suscite une forte inquiétude au Royaume-Uni et au-delà. Preuve encore une fois que le Covid-19 peut durement atteindre des sujets en bonne santé, qu'ils soient anonymes ou puissants » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France .
Le fait qu’il ne s’agisse pas d’un vieillard, que ce soit celui qui avait mis en scène le fait qu’il restait en première ligne à serrer des mains accentuent encore cette prise de conscience par le cas d’une célébrité. Mais surtout, c’est l’impression que le monde politique international est touché puisqu’il s’agit d’un chef d’exécutif membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. « L'excentrique politicien avait tenté de masquer ses atermoiements face à la crise sanitaire en clamant n'avoir aucune crainte de monter en première ligne. « J'ai serré la main de tout le monde », y compris de malades, déclarait-il le 3 mars en racontant sa visite à un hôpital. Bien que ce ne soit pas là qu'il a contracté la maladie, vu le délai d'incubation, « Boris Johnson a ignoré les conseils sanitaires à ses propres périls », commentait The Independant quand le diagnostic est tombé fin mars. Son obstination à rester aux commandes n'avait aucunement surpris les Britanniques : ni ses partisans qui louent son engagement, ni ses adversaires qui critiquent son ambition dévorante. En revanche, l'annonce de lundi « était inattendue », d'après le Telegraph » rapporte le quotidien français.