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A la recherche des meilleurs traitements contre les conséquences les plus graves d’une infection Covid-19, la comparaison entre les médicaments est précieuse. L’Inserm propose sa contribution dans une étude qui vient acter des éléments déjà communiqués fin septembre mais vérifiés et soumis à expertises depuis : « Chez certains patients avec pneumonie Covid-19, un état hyperinflammatoire d'origine immunologique contribue à l'insuffisance respiratoire aigüe et au décès. La plateforme CORIMUNO-19 a été rapidement mise en place pour permettre de tester l'efficacité et la tolérance de divers médicaments immuno-modulateurs chez les patients adultes avec infection COVID-19 modérée à sévère, grâce à une série d'essais randomisés contrôlés multicentriques, qui ont débuté le 27 mars 2020 ».
Publié dans la revue JAMA Internal Medicine, ce travail montre les liens entre les traitements et les besoins en oxygène. « Les patients inclus étaient hospitalisés pour pneumonie COVID-19 modérée à sévère, nécessitant au moins 3 L/mn d'oxygène mais sans recours à la réanimation au moment de leur admission. Le critère de jugement primaire sur lequel s'est appuyée l'analyse pour juger de l'efficacité du traitement était la combinaison du besoin de ventilation (mécanique ou non invasive) ou du décès à J+14.[1] Au total, 130 patients d'âge médian 64 ans ont été inclus dans cet essai clinique randomisé ouvert : 67 pour le traitement usuel et 63 pour le tocilizumab associé au traitement usuel. A l'inclusion les besoins médians en oxygène étaient de 5L/mn. La proportion de patients ayant nécessité une ventilation non invasive, une intubation ou décédés au 14ème jour était de 36 % avec les soins usuels et de 24 % avec le tocilizumab. Aucune différence de mortalité à 28 jours n'a été constatée entre les deux bras (11.1% et 11.9%), respectivement » explique le communiqué.
Et d’ajouter que « au 14ème jour, le risque de mourir ou d'avoir recours à la ventilation non invasive ou mécanique a été diminué de 33% dans le groupe traité par le tocilizumab.
La proportion de patients ayant dû être transférés en réanimation a été diminuée de moitié dans le bras tocilizumab (18%) comparativement au bras traitement usuel (36%). Le pourcentage de patients ayant quitté l'hôpital au jour 28 était plus importante dans le groupe tocilizumab que dans le groupe traitement usuel : 83% versus 73%. Enfin, Le tocilizumab n'a pas entraîné plus d'effets indésirables que le traitement usuel.
Plusieurs essais CORIMUNO testant d'autres immunomodulateurs, sont en cours d'analyse et la combinaison du tocilizumab à la dexamethasone est testée dans un autre protocole de CORIMUNO. »
Publié dans la revue JAMA Internal Medicine, ce travail montre les liens entre les traitements et les besoins en oxygène. « Les patients inclus étaient hospitalisés pour pneumonie COVID-19 modérée à sévère, nécessitant au moins 3 L/mn d'oxygène mais sans recours à la réanimation au moment de leur admission. Le critère de jugement primaire sur lequel s'est appuyée l'analyse pour juger de l'efficacité du traitement était la combinaison du besoin de ventilation (mécanique ou non invasive) ou du décès à J+14.[1] Au total, 130 patients d'âge médian 64 ans ont été inclus dans cet essai clinique randomisé ouvert : 67 pour le traitement usuel et 63 pour le tocilizumab associé au traitement usuel. A l'inclusion les besoins médians en oxygène étaient de 5L/mn. La proportion de patients ayant nécessité une ventilation non invasive, une intubation ou décédés au 14ème jour était de 36 % avec les soins usuels et de 24 % avec le tocilizumab. Aucune différence de mortalité à 28 jours n'a été constatée entre les deux bras (11.1% et 11.9%), respectivement » explique le communiqué.
Et d’ajouter que « au 14ème jour, le risque de mourir ou d'avoir recours à la ventilation non invasive ou mécanique a été diminué de 33% dans le groupe traité par le tocilizumab.
La proportion de patients ayant dû être transférés en réanimation a été diminuée de moitié dans le bras tocilizumab (18%) comparativement au bras traitement usuel (36%). Le pourcentage de patients ayant quitté l'hôpital au jour 28 était plus importante dans le groupe tocilizumab que dans le groupe traitement usuel : 83% versus 73%. Enfin, Le tocilizumab n'a pas entraîné plus d'effets indésirables que le traitement usuel.
Plusieurs essais CORIMUNO testant d'autres immunomodulateurs, sont en cours d'analyse et la combinaison du tocilizumab à la dexamethasone est testée dans un autre protocole de CORIMUNO. »