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Les livres programmés ne sortiront pas. Les conséquences en cascade se précisent pour les acteurs du secteur du livre. « Tout est reporté sine die depuis l’annonce, dimanche 15 mars, par le gouvernement de la fermeture des commerces « non indispensables », dont les 3 300 librairies de France. Cette paralysie vaut pour tous : les éditeurs et les libraires comme les lecteurs » explique Le Monde .
Le quotidien de l’après-midi publie un article complet sur le choc que représente cette situation pour un monde du livre déjà très fragile. « Les gros éditeurs promettent d’accompagner les libraires. Editis a ainsi reporté à juin les échéances de paiement des trois premiers mois de l’année et remboursé immédiatement aux libraires les ouvrages non vendus. Hachette Livre a également décalé les échéances financières des libraires indépendants. Le groupe prépare « un plan d’aide au redémarrage, qui comprendra des mesures d’accompagnement financier pour la reconstitution des stocks, en fonction de la durée de la crise sanitaire » » lit-on.
Les petites maisons sont évidemment les plus inquiets. Des aides ont été annoncées par le ministère de la culture. 22 millions d’euros exactement mais sans que l’on sache qui pourra en bénéficier et sous quelles conditions.
Les reports vont se confirmer, et c’est surtout l’incertitude qui pose un sérieux problème. Car si l’on peut travailler à la correction ou à l’écriture d’un livre malgré la situation générale, l’industrie du livre dépend d’un échéancier précis pour chaque œuvre ou document publié. Or sans que l’on sache quand les librairies vont ouvrir, les retards s’amoncellent et laissent présager des catastrophes. Car si écrire un livre n’est pas rentable, si ces derniers ne se vendent plus du tout, après des années de baisses, ce pourrait être le dernier clou du cercueil pour de nombreuses maisons d’édition. Quant à l’avènement du numérique ou du kindle, le confinement ne semble pas avoir été un déclic pour ceux qui ne s’y étaient pas encore mis.
Le quotidien de l’après-midi publie un article complet sur le choc que représente cette situation pour un monde du livre déjà très fragile. « Les gros éditeurs promettent d’accompagner les libraires. Editis a ainsi reporté à juin les échéances de paiement des trois premiers mois de l’année et remboursé immédiatement aux libraires les ouvrages non vendus. Hachette Livre a également décalé les échéances financières des libraires indépendants. Le groupe prépare « un plan d’aide au redémarrage, qui comprendra des mesures d’accompagnement financier pour la reconstitution des stocks, en fonction de la durée de la crise sanitaire » » lit-on.
Les petites maisons sont évidemment les plus inquiets. Des aides ont été annoncées par le ministère de la culture. 22 millions d’euros exactement mais sans que l’on sache qui pourra en bénéficier et sous quelles conditions.
Les reports vont se confirmer, et c’est surtout l’incertitude qui pose un sérieux problème. Car si l’on peut travailler à la correction ou à l’écriture d’un livre malgré la situation générale, l’industrie du livre dépend d’un échéancier précis pour chaque œuvre ou document publié. Or sans que l’on sache quand les librairies vont ouvrir, les retards s’amoncellent et laissent présager des catastrophes. Car si écrire un livre n’est pas rentable, si ces derniers ne se vendent plus du tout, après des années de baisses, ce pourrait être le dernier clou du cercueil pour de nombreuses maisons d’édition. Quant à l’avènement du numérique ou du kindle, le confinement ne semble pas avoir été un déclic pour ceux qui ne s’y étaient pas encore mis.