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Le film est maudit. Difficile de dire autre chose alors qu’enfin, plus de 25 ans après l’annonce du lancement du projet, l’adaptation de Don Quichotte par le génial Terry Gilliam est sous la menace d’une interdiction de projection. Prévu comme de clôture du Festival de Cannes le 19 mai – jour officiel de sa sortie – le film est assigné en référé à cause d’un vieux contentieux sur les droits. Depuis des années, tout semble être fait pour priver les fans de ce film pourtant si prometteur. « Catastrophes en tous genres narrées dans le documentaire Lost in La Mancha puis divers retards de production, avaient freiné le film pendant deux décennies. Aujourd’hui, l’œuvre voit enfin le jour avec Adam Driver dans la peau d’un cinéaste égocentrique et Jonathan Pryce dans celle du chevalier créé par Cervantes après que Jean Rochefort, John Hurt et Michael Palin se sont succédé pour jouer le rôle », liste 20 Minutes.
Le fait que Thierry Frémaux décide d’ignorer le contentieux juridique en inscrivant le film à la programmation du festival était vu comme la fin d’une longue attente. C’était sans compter sur l’obstination de Paulo Branco, le producteur qui s’oppose à Terry Gilliam à propos des droits du film. « Faire la clôture de Cannes était une belle façon de mettre fin à la « malédiction » qui semblait planer sur Don Quichotte. Paulo Branco ne l’entend pas de cette oreille : il a assigné le festival en référé et envisage de faire carrément annuler la projection tandis que son avocat s’en prend à Thierry Frémaux sur Twitter qu’il accuse de vouloir passer en force » confirme le quotidien gratuit. La justice française décidera le 7 mai prochain.
Le fait que Thierry Frémaux décide d’ignorer le contentieux juridique en inscrivant le film à la programmation du festival était vu comme la fin d’une longue attente. C’était sans compter sur l’obstination de Paulo Branco, le producteur qui s’oppose à Terry Gilliam à propos des droits du film. « Faire la clôture de Cannes était une belle façon de mettre fin à la « malédiction » qui semblait planer sur Don Quichotte. Paulo Branco ne l’entend pas de cette oreille : il a assigné le festival en référé et envisage de faire carrément annuler la projection tandis que son avocat s’en prend à Thierry Frémaux sur Twitter qu’il accuse de vouloir passer en force » confirme le quotidien gratuit. La justice française décidera le 7 mai prochain.