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Un peu plus d’un mois après la réouverture des salles de cinéma, le secteur est dans une drôle de posture. « Fin juillet, un premier bilan peut donner des sueurs froides : la fréquentation est en recul de près de 70 % par rapport à l’année dernière à la même époque. Certains préfèrent voir le verre à moitié plein, les salles accueillant tout de même en moyenne 1 million de spectateurs par semaine. Entre le 22 juin et le 21 juillet, en effet, 4,5 millions d’entrées ont été enregistrées par le bureau d’études Rentrak Comscore, lequel collecte les chiffres quotidiennement. Faute de spectateurs, une douzaine de cinémas ont décidé de refermer provisoirement, comme Le Palace à Lons-le-Saunier (Jura), le Castillet à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Le Grand Rex à Paris, etc » raconte Le Monde.
Des montagnes d’organisation et des centaines de décisions ont été prises ces dernières semaines dans ce secteur autant concerné par la programmation que l’édition mais moins flexible sur les commandes et avec un rapport au public plus complexe. Finalement peu de secteur totalise autant de contraintes majeures face à une crise sanitaire et le gel des activités sociales.
Une situation très compliquée avec des grandes affiches repoussées et des annulations pures et simples «« La solidarité interprofessionnelle de la filière ne fonctionne plus », a déploré, dans un communiqué, le 27 juillet, la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), qui regroupe l’ensemble des établissements (6 000 écrans au total). « Les sorties de beaucoup de films français sont repoussées malgré la politique volontariste du Centre national du cinéma et de l’image animée et ses mesures incitatives pour favoriser la sortie de films cet été. Beaucoup d’entre eux ne cherchent même pas à bénéficier de l’espace laissé par les films américains absents. » Dans ces conditions,« il est absolument nécessaire que le gouvernement, de manière extrêmement urgente, prenne un acte très fort et très ambitieux de refinancement des salles de cinéma ». De nouvelles mesures sont en discussion avec le CNC » déplore le secteur, cité par Le Monde.
Des montagnes d’organisation et des centaines de décisions ont été prises ces dernières semaines dans ce secteur autant concerné par la programmation que l’édition mais moins flexible sur les commandes et avec un rapport au public plus complexe. Finalement peu de secteur totalise autant de contraintes majeures face à une crise sanitaire et le gel des activités sociales.
Une situation très compliquée avec des grandes affiches repoussées et des annulations pures et simples «« La solidarité interprofessionnelle de la filière ne fonctionne plus », a déploré, dans un communiqué, le 27 juillet, la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), qui regroupe l’ensemble des établissements (6 000 écrans au total). « Les sorties de beaucoup de films français sont repoussées malgré la politique volontariste du Centre national du cinéma et de l’image animée et ses mesures incitatives pour favoriser la sortie de films cet été. Beaucoup d’entre eux ne cherchent même pas à bénéficier de l’espace laissé par les films américains absents. » Dans ces conditions,« il est absolument nécessaire que le gouvernement, de manière extrêmement urgente, prenne un acte très fort et très ambitieux de refinancement des salles de cinéma ». De nouvelles mesures sont en discussion avec le CNC » déplore le secteur, cité par Le Monde.