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Celui qui monte et celui qui descend. Le débat entre Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sera-t-il un moment clé pour la campagne présidentielle de 2022 ? A quelques mois de l’élection, les deux hommes vont s’affronter sur BFMTV. Un échange qui va être très suivi à l’image de l’excitation qui tourne autour du journaliste depuis qu’il s’approche d’une candidature toujours pas annoncée. Pour Éric Zemmour, ce débat est une aubaine tant pour l’ambiguïté à laquelle il tient autour de son projet que pour le mettre un instant en position de candidat dans l’exercice traditionnel du débat. Tandis que pour Jean-Luc Mélenchon la ficelle est un peu grosse. Le candidat en manque de dynamisme et d’attention s’accroche comme il peut au phénomène politico médiatique du moment pour trouver un nouveau souffle.
Officiellement, Éric Zemmour assure avoir proposé il y a longtemps ce débat et l’avoir accepté immédiatement. Quand du côté de La France insoumise on affirme que la participation a été sujette à de nombreuses discussions. « Participer à ce débat ? Au sein de son cercle restreint, Jean-Luc Mélenchon a longuement pesé le pour et le contre. Il a hésité, ce dont il n’a pas l’habitude. Le pour l’a emporté. Parce que la séquence médiatique entamée depuis quinze jours ne porte pas les fruits escomptés. Une interview dans le Journal du dimanche sur les questions sociales, une autre dans Libération sur la problématique de l’alimentation et l’écologie, une visite à une pensionnaire d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour discuter de la fin de vie guère commentée… Au final, rien de tout ça n’a résonné de manière très spectaculaire. Au moment où la candidature d’Anne Hidalgo et la primaire écologiste nourrissent l’actualité, Jean-Luc Mélenchon ne peut se permettre de devenir transparent » avance Le Monde .
Une vision pas du tout partagée à gauche alors que l’enjeu principal des insoumis repose sur leur capacité à empêcher la multiplication des candidatures de gauche.
Officiellement, Éric Zemmour assure avoir proposé il y a longtemps ce débat et l’avoir accepté immédiatement. Quand du côté de La France insoumise on affirme que la participation a été sujette à de nombreuses discussions. « Participer à ce débat ? Au sein de son cercle restreint, Jean-Luc Mélenchon a longuement pesé le pour et le contre. Il a hésité, ce dont il n’a pas l’habitude. Le pour l’a emporté. Parce que la séquence médiatique entamée depuis quinze jours ne porte pas les fruits escomptés. Une interview dans le Journal du dimanche sur les questions sociales, une autre dans Libération sur la problématique de l’alimentation et l’écologie, une visite à une pensionnaire d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour discuter de la fin de vie guère commentée… Au final, rien de tout ça n’a résonné de manière très spectaculaire. Au moment où la candidature d’Anne Hidalgo et la primaire écologiste nourrissent l’actualité, Jean-Luc Mélenchon ne peut se permettre de devenir transparent » avance Le Monde .
Une vision pas du tout partagée à gauche alors que l’enjeu principal des insoumis repose sur leur capacité à empêcher la multiplication des candidatures de gauche.