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Les ados sont très vulnérables aux tics de langages et de comportements. On le sait, la vie sociale des plus jeunes est marquée par les effets inhérents du groupe sur chacun. De ses membres. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est l’effet des réseaux sociaux sur les comportements. Une étude publiée par trois médecins de Londres souligne des conséquences inquiétantes. « Dans un article paru en avril dans le « British Medical Journal », trois médecins londoniens font en effet un lien entre cette augmentation et le réseau social TikTok, le tout amplifié par les confinements. Les trends liés aux hashtags #tourette ou #tourettesyndrome connaissent un succès important, avec plusieurs millions de vues, et tentent pour la plupart de dédramatiser la maladie avec humour. Mais d’après les praticiens, des utilisateurs de la plateforme pourraient aussi développer ces tics par mimétisme. Cela toucherait majoritairement des jeunes filles, alors que d’habitude, les garçons sont les plus touchés » relève Sud Ouest.
Malheureusement, cette observation n’est pas particulièrement surprenante. On le voit autour de nous, la culture réseau sociaux a considérablement accéléré les contagions de modes ou de tendances. Désormais, il suffit d’un jour ou deux pour que les établissements du monde entier ou presque soient colorés de la dernière mode. Quand il y a quelques années, la culture internet et le marketing avaient des effets tout aussi désastreux mais moins immédiats.
Une autre enquête publiée en juillet dernier dans Movement disorders parlait de « maladie sociogénique de masse ». « En d’autres termes, le fait que plusieurs personnes développent un comportement, trouble ou émotion qui se propagerait à travers un groupe. Des cas similaires avaient eu lieu en Allemagne en 2019, comme l’explique le magazine américain « Wired ». Les médecins avaient alors remarqué un nombre inhabituellement important de jeunes patients atteints de tics identiques. Les chercheurs ont fini par faire le lien avec la populaire chaîne Youtube « Gewitter im Kopf » (« Orage dans la tête »), animée par Jan Zimmerman, atteint par le syndrome Gilles de la Tourette. Les adolescents auraient imité inconsciemment ses tics et expressions » conclue le quotidien local. Oubliant d’inviter à tout faire pour développer la culture de la déconnexion.
Malheureusement, cette observation n’est pas particulièrement surprenante. On le voit autour de nous, la culture réseau sociaux a considérablement accéléré les contagions de modes ou de tendances. Désormais, il suffit d’un jour ou deux pour que les établissements du monde entier ou presque soient colorés de la dernière mode. Quand il y a quelques années, la culture internet et le marketing avaient des effets tout aussi désastreux mais moins immédiats.
Une autre enquête publiée en juillet dernier dans Movement disorders parlait de « maladie sociogénique de masse ». « En d’autres termes, le fait que plusieurs personnes développent un comportement, trouble ou émotion qui se propagerait à travers un groupe. Des cas similaires avaient eu lieu en Allemagne en 2019, comme l’explique le magazine américain « Wired ». Les médecins avaient alors remarqué un nombre inhabituellement important de jeunes patients atteints de tics identiques. Les chercheurs ont fini par faire le lien avec la populaire chaîne Youtube « Gewitter im Kopf » (« Orage dans la tête »), animée par Jan Zimmerman, atteint par le syndrome Gilles de la Tourette. Les adolescents auraient imité inconsciemment ses tics et expressions » conclue le quotidien local. Oubliant d’inviter à tout faire pour développer la culture de la déconnexion.