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Les implants mammaires déclenchent-ils des cancers ? La question se pose de plus en plus et la liste des cas problématiques s’allonge. Au total il y a près de 700 cas déclarés dans le monde et 59 en France. A la fin de l’année dernière l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSM) a publié un rapport sans que l’on puisse encore relier ou non le développement du cancer aux implants. « Une quinzaine de femmes porteuses de prothèses a décidé d’aller plus loin et de saisir la justice pour demander des comptes aux autorités et aux fabricants. Selon les informations du Monde et de Radio France, les pôles de santé publique des tribunaux de Paris et de Marseille devaient être saisis de deux séries de plainte pour « blessures involontaires », « tromperie », ou encore « mise en danger de la vie d’autrui », mercredi 6 et jeudi 7 février » rapporte le quotidien français.
Les chiffres pourtant sont loin de souligner un vrai phénomène. Sur le demi-million de femme porteuses d’implants, on l’a dit, 59 cas de cancer ont été rapportés par des femmes qui y voient un lien. « Ces 7 et 8 février, patientes et chirurgiens doivent témoigner de leur expérience heureuse ou malheureuse avec le silicone. Des agences de santé étrangères sont aussi annoncées. Lors de ces débats retransmis sur YouTube, il sera également question de ce cancer dont l’origine pourrait être liée à des implants à la surface plus rugueuse que les autres. La Biocell d’Allergan, retirée du marché après le non-renouvellement de son marquage « CE » (conformité européenne), est directement montrée du doigt » rapporte Le Monde.
Certains cas rapportés par le quotidien soulèvent des questions auxquelles la justice va désormais se frotter : « L’histoire de Laetitia, 42 ans, est la plus parlante. En 2007, la jeune femme s’offre une opération de chirurgie esthétique et se fait poser des prothèses Allergan. Neuf ans plus tard, alors qu’elle décharge un camion frigorifique, une caisse lui heurte le sein gauche. La douleur l’oblige à consulter. A l’imagerie, les médecins s’aperçoivent que la prothèse est rompue et que le silicone s’est répandu dans le corps. Les implants sont retirés en urgence. Mais quelques semaines plus tard, un LAGC est diagnostiqué. Laetitia est aujourd’hui handicapée à 80 % et enchaîne les cures de chimiothérapie. Or jamais sa cliente n’a été informée d’un tel risque, assure MeMolina ».
Les chiffres pourtant sont loin de souligner un vrai phénomène. Sur le demi-million de femme porteuses d’implants, on l’a dit, 59 cas de cancer ont été rapportés par des femmes qui y voient un lien. « Ces 7 et 8 février, patientes et chirurgiens doivent témoigner de leur expérience heureuse ou malheureuse avec le silicone. Des agences de santé étrangères sont aussi annoncées. Lors de ces débats retransmis sur YouTube, il sera également question de ce cancer dont l’origine pourrait être liée à des implants à la surface plus rugueuse que les autres. La Biocell d’Allergan, retirée du marché après le non-renouvellement de son marquage « CE » (conformité européenne), est directement montrée du doigt » rapporte Le Monde.
Certains cas rapportés par le quotidien soulèvent des questions auxquelles la justice va désormais se frotter : « L’histoire de Laetitia, 42 ans, est la plus parlante. En 2007, la jeune femme s’offre une opération de chirurgie esthétique et se fait poser des prothèses Allergan. Neuf ans plus tard, alors qu’elle décharge un camion frigorifique, une caisse lui heurte le sein gauche. La douleur l’oblige à consulter. A l’imagerie, les médecins s’aperçoivent que la prothèse est rompue et que le silicone s’est répandu dans le corps. Les implants sont retirés en urgence. Mais quelques semaines plus tard, un LAGC est diagnostiqué. Laetitia est aujourd’hui handicapée à 80 % et enchaîne les cures de chimiothérapie. Or jamais sa cliente n’a été informée d’un tel risque, assure MeMolina ».